A comme…

• Ange – le cimetière des arlequins
• Joseph Arthur – the graduation ceremony

• Ange, emblématique groupe de la mouvance rock progressif français. Et qui tourne toujours, même s’il ne doit en rester qu’un seul de la bande d’origine. L’album commence plutôt bien, avec une version pleine de grandiloquence d’une version de Ces gens la de Jacques Brel. Et ça commence bien, mais c’est plus grâce à Brel il faut le dire. Mais pour être franc, ensuite, ça se gâte… Pour tout dire, dans ma jeunesse, j’aimais bien Ange. On avait notre Genesis français. Et puis, en réécoutant le disque à l’instant, je me dis qu’on était loin de Genesis. Oh, c’est plutôt sympathique, musicalement, il y a une certaine recherche. Mais sur la longueur de l’album, ben, je me suis ennuyé. Et ce ne sont pas les textes qui vont apporter un plus, même si l’anglais cache aussi des textes indigents. Mais sans doute que mon niveau d’exigence s’est élevé. Et puis, techniquement, j’ai trouvé que le vinyle sonnait plat, et la production bien terne.
• Joseph Arthur, songwriter originaire des States, une folk indie mélodieuse, une carrière en marge, prolifique, parfois trop. La voix de Joseph Arthur vous harponne, et la musique derrière une simplicité apparente distille une humanité apaisante. Bon, j’aime ! Ce disque The graduation ceremony est de bout en bout d’une douceur qui n’est ni lénifiante, ni chargée de pathos. Mais si je dois vous recommander un premier album à écouter, c’est Rédemption Song (2002), plein de surprises. Et il semble au dire de la rumeur, que c’est sur scène – seul ou en groupe – qu’il donne le meilleur de son talent.

B…