Boléro

Pochette Boléro de Ravel par Meiji Ozawa
Une scie musicale, comme le sont les Quatre Saisons de Vivaldi. Mais honnêtement, cette œuvre de Ravel est un véritable chef-d’œuvre. Et à l’époque de sa sortie, un traumatisme pour un public conventionnel ! Il faut dire que ce crescendo qui se termine par une dissonance quasi « brutale » a de quoi dérouter. Mais c’est ce qui fait la force de cette œuvre.

Pendant que je rédige ce petit billet, l’interprétation de Seiji Ozawa avec le Symphonique de Boston monte, la tension aussi ! Et j’attends la dissonance finale avec délectation. Je ne vous ferais pas l’injure de vous en mettre un extrait, déjà, vous devez connaître, sauf à vivre dans une grotte. Et puis, couper cette montée en tension serait impardonnable.

Et pendant que je rédige ces lignes, je viens d’apprendre le décès du Chef d’Orchestre Nikolaus Harnoncourt. Immense chef dont, par exemple, l’interprétation du Requiem de Mozart est incontournable ou encore ses Quatre saisons de Vivaldi.

 

11 commentaires sur “Boléro

  1. Il faut avouer que c’est assez impressionnant de voir à la fois la rigueur musicale et intellectuelle de ces deux artistes. Mais aussi la liberté, le plaisir de jouer et d’interpréter ! La musique dite classique est passionnante à écouter quand on la voit en train de se jouer !

        1. Beaucoup d’humilité. On aurait pu s’attendre à de l’arrogance vu sa renommée et son talent, et en fait, rien du tout. Harnoncourt est quand même une référence absolue et il a été au service de l’interprétation, pas au service de son propre talent.
          Harnoncourt a aussi été très attentif à lui laisser de la liberté. Moi qui ne suis pas musicien pour deux sous, j’ai trouvé ça vertigineux 😀

          1. C’est aussi ce qui fait la qualité d’un artiste de cette envergure. Le talent au service de la musique et pas d’un ego !

    1. J’ai vu le résumé, ça avait l’air intéressant en effet ! Mais c’est trop tard pour le replay en effet !

Les commentaires sont fermés.