Je t’en remets au vent…

Je l’avais vu en concert vers la fin des années 70 (78 ou 79, je ne me souviens plus). Je ne sais pas si c’est lui qui n’était pas en forme, ou alors plutôt moi pas réceptif. Mais j’avais été déçu par le concert. Au point de laisser de côté cet artiste. J’avais déjà quelques disques de lui à cette époque, mais cette déception m’avait fait les revendre, sauf un que j’avais conservé, pour d’obscures raisons… Et puis, et puis, en me remettant il y a presque 7 ans déjà à acheter des vinyles, je suis revenu vers lui. J’ai réécouté ce disque survivant, et j’ai retrouvé pourquoi j’aimais Hubert Felix Thiéfaine ; un mélange de drôlerie cynique, de noirceur, de poésie… Et petit à petit j’ai retrouvé certains albums, certes parfois inégaux dans l’inspiration…

Et une chanson comme celle là, c’est une des raisons d’aimer Thiéfaine…

6 commentaires sur “Je t’en remets au vent…

  1. Il a aussi réalisé l’une des plus belles intros de toute la chanson française, très simple et épurée, mais très émouvante aussi avec ses arpèges : « Mathématiques souterraines », l’une de mes chansons françaises préférée.
    Lavilliers, si l’on excepte le côté très frime de l’époque, assez calmé maintenant, c’est quand même l’un des très grand live de l’époque : http://www.deezer.com/album/239964
    Un truc comme Urubus ou Attention fragile, ça reste grand 🙂 !

    1. De Lavilliers en live, j’ai eu l’album T’es vivant, mais c’est là que j’ai un peu décroché. À l’époque, le dernier album de lui que j’ai acheté c’était l’album Pouvoirs… Plutôt décevant, pour moi. Et j’avoue ne pas avoir trop suivi sa carrière, même si je reconnais que j’aime entendre certains de ces derniers titres. En vinyles, j’ai retrouvé les Barbares et le Stéphanois, que j’aime vraiment. Ensuite, pour le moment, pas vraiment eu l’occasion de réécouter…

      Sinon, je ne connais pas Mathématique souterraines de Thiéfaine. Son avant dernier album, Suppléments de mensonge, est superbe. Pas encore pris le temps d’écouter le dernier, mais c’est prévu.

  2. Thiéfaine a vraiment décollé, sur scène, au début des années 80, en tranchant une bonne fois pour toute : une orientation plus rock et l’abandon progressif des derniers relents de « chanson », ce qu’il avait eu du mal à réaliser avant. Néanmoins, ses trois premiers albums sont très bons pour leur côté décalé et la richesse de leurs textes -un truc comme « Alligator 427 », sur son premier album, c’est réellement très très riche et innovant dans le contexte français-, mais il a vraiment émergé à partir de « Dernière balise avant mutation » et de « Soleil cherche futur », au début des années 80.

    1. C’est tout à fait ça. C’est vrai que « Alligator 427 » est une chanson assez géniale… Mais quand j’ai vu Thiéfaine sur scène, c’était avant qu’il ne décolle. Et le coté trop chanson à texte m’avait fait un peu chier. Maintenant, avec plus de recul, j’aime vraiment bien ces premiers albums aussi…
      Remarque à l’époque, j’avais vu aussi Lavilliers sur scène, et même très rock, son coté frimeur, grand fauve d’amazone et monsieur muscle, pfui j’avais détesté. Résultat, je suis revenu vers Thiéfaine, et j’ai toujours du mal avec Lavilliers.
      D’ailleurs, ces deux concerts, c’était la même année, dans la même ville, à Tours… J’avais vu aussi François Béranger… Bien aimé lui, mais sans non plus le grand frisson.

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