Le blues…

Cliché : le Blues est né dans les chants de coton de la Louisiane, le long des rives du Mississipi et au Texas.

Bon, ça, c’est vrai.

Robert Johnson a pactisé avec le Diable, il est devenu un génie du blues, et il est mort à 27 ans, (comme Hendrix, Joplin, Jim Morrison et quelques autres). Bon, ça c’est en revanche un véritable cliché ; il n’y a pas de malédiction, juste un génie du blues mort trop jeune.

Puis les bluesman, enfin, les noirs sont montés dans le nord des USA, pour y trouver du travail et le Blues est devenu électrique, à Chicago.

Puis le blues a disparu, éclipsé par la folk, par la musique des hippies.

Puis les anglais ont envahi les USA avec leur guitariste de Blues, leurs groupes de Blues et les Rolling Stones. Et ils ont redécouvert les vieux Bluesman noirs et leurs guitares désaccordées, et leurs voix rauques et pleine de… blues…

Et le Blues est toujours vivant…

Mance Lipscomb

Plus j’écoute du Blues, plus j’ai envie de retourner aux racines. Un Muddy Waters, très électrique, très influencé par le second souffle qu’a apporté la lame de fond anglaise va m’être moins émouvant qu’un Mance Lipscomb par exemple, ou qu’un Leadbelly… Et pourtant ils sont les témoins de cette musique, de l’âme de ce peuple noir…

Et puis le Blues, c’est les racines du Rhythm’n’blues, du Rock’n’Roll, du Reggae aussi, de la Pop, de la Soul, du Funk et même du Rap et du commercial arenbe…

 

(Et aussi ma playlist Blues sur Deezer que j’abonde au fil de mes découvertes, de mes coups de cœur)

 

4 commentaires sur “Le blues…

  1. J’aime beaucoup le son du blues, mais aussi le bluegrass et la old time music, à mi-chemin entre le blues et la musique irlandaise. Joli morceau en tout cas !

  2. J’aime le coton qui chante dans les champs 😉
    Parmi ce que je préfère, c’est le passage progressif du delta blues au blues électrique, dans les studios de Chicago, après les années 30 : c’est l’électrification progressive et l’instrumentarium du Chicago blues qui donnera d’ailleurs naissance à quasiment toute la musique Rock.
    Par contre, je ne suis pas tout-à-fait d’accord avec ce que tu dis de Muddy Waters : il influença le British blues bien plus qu’il ne fut influencé par lui. Par contre, c’est grâce aux anglais, et notamment aux Rolling Stones, qu’il fut porté effectivement à la connaissance d’un public plus large. mais, avec Albert King, Freddie King et quelques autres, il avait déjà imposé son style bien avant les années 60.
    Excellent morceau proposé à l’école : merci !

    1. Pour Muddy waters, tu as raison en fait. Mais emporté par mon petit lyrisme, j’ai voulu faire mon malin. C’est vrai que le blues anglais a été influencé par des bluesman comme Freddie King et Muddy Waters. Et en retour, ces musiciens anglais ont permis à ces musiciens et au blues de revenir sur le devant de la scène. Disons que j’ai pris un raccourci ! 😉

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