millionnaires and teddy bears – Kevin Coyne

Il y a des artistes méconnus, et c’est profondément injuste !

Kevin Coyne est de ces artistes. Pourtant, on évoquait Dylan, Beefheart, Van Morrison. Rien que ça. Mais Kevin Coyne n’était pas de ceux qui devaient suivre une voie toute tracée… Il avait des textes à dire et à des musiques à faire entendre.

Je me souviens de Kevin Coyne. Je l’avais découvert totalement par hasard, un samedi après-midi dans une émission fourre tout de la Deux, présentée par Patrice Laffont (le type des chiffres et des lettres) ! Ce type, tout seul avec sa guitare, sa manière étrange d’en jouer et cette voix ! Hallucinant ! Ça m’est resté ! Et je crois que c’est un des artistes de mon panthéon !

Kevin Coyne - Millionaires and teddy bears

L’album Millionaires and Teddy Bears débute par un titre très abstrait, People. Et il va se poursuivre étrangement plus sage. Mais c’est quoi la sagesse chez Kevin Coyne ? Pas la voix, toujours au fil du rasoir de la folie. La musique ? Sage ?

Bon, je ne sais pas comment expliquer ce disque, ni comment on peut d’ailleurs parler de Kevin Coyne, il faut juste l’écouter.

 

Épurée, touchante, syncopes guitare acoustique, chaleur humaine, piano, bluesy, mélancolique, sensible !

(les deux premiers titres de l’album) ! Et pour approfondir l’œuvre de Kevin Coyne, l’album essentiel : Marjory Razor Blade.

5 commentaires sur “millionnaires and teddy bears – Kevin Coyne

    1. En plus, si je ne me trompe pas Andy Summers à joué avec Kevin Coyne avant Police. Et je suis d’accord, c’est un très très bon guitariste.
      Et pour le « son », je me répète, Kevin Coyne est un expérimentateur de sons. 😉

  1. C’est moi -ou mes oreilles- ou le son est archi-compressé ? E tout cas, le résultat est très bizarre : on dirait qu’il a mis une chambre de compression à fond sur sa guitare !
    Sinon, le deuxième titre est très bien, le premier, j’aime beaucoup moins, c’est une longue plainte avec un drôle de support musical !!!

    1. Pour la compression, j’avoue, je ne peux pas dire, j’ai juste trouvé les titres sur le net (pas pris le temps de ripper le vinyle). Ça vient peut-être de la qualité du fichier, mais :

      Pour le premier titre, je crois que j’avais prévenu, c’est assez expérimental :-). Ce qui est certain, c’est que Kevin Coyne, déjà a une manière assez particulière d’utiliser sa guitare, et que en effet, il joue très souvent avec les sons. D’ailleurs ces disques vont après celui-la devenir de plus en plus expérimentaux.
      Il y a un excellent album live qui montre vraiment comment il pouvait sonner en direct : In Living Black And White.
      Sinon, on trouve sur ses premiers albums, à la guitare électrique un certain Andy Summers… 😉

    2. Bon, je viens de réécouter le (second) titre sur l’ordinateur (pas le vinyle, c’est pour être dans les « même » conditions d’écoute). En effet, le son est très « compressé », si j’ai bien compris ce que tu voulais dire. Mais c’est voulu par Coyne. D’autres titres sur l’album sonnent différemment.

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