Quatuor à cordes

Beethoven / Juilliard String Quartet

Ça va être rapide, 4 vide-greniers, plein de petits bacs avec des disques, les collections complètes de michelsardou et même pas un album de rock classique à avoir envie de sortir son porte-monnaie. Heureusement qu’il y a de temps en temps de beau disques de musique classique. J’ai beaucoup écouté de musique classique, mais en chinant les vinyles, j’ai plutôt délaissé le genre. Autant un album d’AC/DC peut parfois craquer un peu (mais pas trop non plus), autant il est difficile de supporter ce genre de désagrément quand on écoute un chef-d’œuvre de Beethoven ou Debussy. Donc, j’ai recommencé à regarder plus attentivement, même si de temps en temps il m’était arrivé d’en ramener, avec quelques incursions vers plus de « modernité » et de contemporain.

Bref, ce matin, autant pour ne pas rentrer bredouille que par envie, ce coffret 4 LP des Quatuors de Beethoven par les Juilliard. J’ai hésité à prendre le reste de l’intégrale, ça faisait un peu cher (8€ le coffret) ! Il y avait bien les deux premiers coffrets, mais La Grande Fugue m’a fait de l’œil ! Et je ne suis pas assez expert pour ingurgiter toute une intégrale.

Juilliard String Quartet — Beethoven

Me reste à ajouter ce coffret à la longue liste des disques à écouter. Ah, et je n’ai pas encore déniché les Suites N° 3 et 4 pour violoncelle solo de Bach par Pierre Fournier. Je sens que ça va être coton à dénicher, alors que j’ai trouvé presque coup sur coup les 1 et 2 et les 5 et 6. Mais bien sur maintenant que je veux compléter, ça va être la croix et la bannière.

Bon, dimanche de vide-greniers très mitigé. Et en plus, on est passé  entre dimanche dernier à un temps caniculaire à un temps frisquet ! L’été se termine vraiment.

5 commentaires sur “Quatuor à cordes

  1. Tu auras noté, aussi, que le premier violon vibre beaucoup : à cette date, Robert Mann commençait à sentir le poids des ans, et c’est parfois poil moins juste que dans la première intégrale. Mais ça reste un beau coffret -le livret comporte, si je ne m’abuse, une interview intéressante, qui plus est-. Dans la même optique très analytique, LaSalle, c’est très bien !

    1. Exact pour le livret, copieux, et pour l’interview. Pour le premier violon qui « vibre » autant l’avouer, je ne suis pas assez calé pour remarquer ça ! Il faudrait aussi que je puisse comparer avec d’autres interprétations. Mais de toute manière, pour le moment, je me régale !

  2. Beethoven – Juilliard, c’est parmi les deniers coffrets 33T achetés et le premiers CD achetés -vol.1 et 2 en 33T, vol. 3 en CD-. C’est une approche très peu lyrique, mai j’aime beaucoup -même si je préfère leur première intégrale de la fin des années 60-. Par contre, la prise d son est vraiment très sèche et mate, la salle où étaient donnés les concerts étant vraiment petite. Du premier choix, mais pas facile d’accès -et dans cette perspective sonore, la grande Fugue est encore plus aride que d’habitude- !

    1. Alors j’ai commencé l’écoute du coffret… par la grande fugue. 🙂 Et en effet, la prise de son très sèche m’a frappé ! Dommage quand même ! Il y a un coté très analytique, mais j’aime ça aussi ! En ce moment, c’est le numéro 12 que je viens de poser sur la platine.
      Je regrette presque de ne pas avoir pris les deux autres coffrets, mais bon, peut-être une autre fois, et pourquoi pas essayer d’autres interprétations. Pour l’instant, content de ma petite récolte !

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