[Sur la Platine] Oar – Alexander Spence.

Il a été le premier batteur du Jefferson Airplane, et il est considéré comme le pendant californien de Syd Barrett ! Et comme lui, une victime de l’acide. Et on retrouve cette fragilité mentale dans son unique album solo – Oar. C’est là aussi que le parallèle avec Syd Barrett semble prendre son sens. L’album navigue dans les genres – pop, folk psychédélique, country et rock. Des titres bancals parfois comme sur le fil d’un funambule, mais un sens mélodique indéniable. Un album schizophrénique ! Mais un chef-d’œuvre à découvrir absolument. Alexander Spence a enregistré l’album en une semaine, jouant de tous les instruments. Un album devenu culte, tout comme le Madcap Laughs de Barrett (mais plus facile à appréhender que celui de Barrett). Un extrait avec le dernier titre de l’album Grey/Afro pour vous donner un aperçu totalement barré ! Certains auditeurs (voir leurs chroniques sur le web) semblent avoir été éprouvés par l’écume de ce disque. C’est une évidence, il reste difficile à suivre ce Alexander Spence. L’unité stylistique de l’album vaut plus par le funambulisme musicale, par les ruptures, par le désordre mental de Spence. Beau mais difficile à suivre ! Et ce final (voir vidéo ci-dessous) déroutant !

Pochette de l’album d’Alexander Spence - Oar

4 commentaires sur “[Sur la Platine] Oar – Alexander Spence.

  1. J’aime beaucoup ce disque, assez folk dans l’esprit et pas si difficile d’accès d’ailleurs, et qui a aussi la particularité d’être l’album le oins vendu de l’histoire de la firme Columbia records, selon Wikipedia…

Les commentaires sont fermés.