Un tour à Emmaüs

Après-midi shopping avec Laurette et Marion. Et j’ai terminé sur les rotules à suivre ma fille et mon épouse ! Heureusement pour me consoler de ce qui allait suivre, nos pérégrinations ont débuté par un passage à l’Emmaüs de Plan de Campagne ; petit aparté, Plan de Campagne c’est un endroit à éviter absolument le samedi après-midi, et en sortant d’Emmaüs, on a carrément fait demi-tour, changeant notre fusil d’épaule. Mais le reste a été aussi épuisant, même si moins de foule.

Bref, comme vous pouvez vous en douter, pendant que fille et mère fouillaient les vêtements je suis allé voir le rayon des vinyles. Et comme d’habitude, j’ai fouillé tous les bacs, pour en sortir deux disques (rien de fou), étiquetés 2 et 1 euro. Et puis, ma fille intervient et me dit entre autre « Tu as vu l’autre salle avec des vinyles ? » et moi de répondre « Il y a une autre salle avec des vinyles ? Heu, non, c’est nouveau, je n’ai pas vu ! » Bref, aussitôt dit, je change de salle, avec mes deux disques sous le bras. Et là, surprise, des disques enfin intéressants et certains même assez rares ! Mais hélas, les prix à l’avenant. On est loin des 1, 2 ou 3 € habituels. Ça commence à 4 € pour des albums courants, pour monter très vite à 8 et 10 €, puis 15, 20 et 25 ! Et dans un bac, j’ai vu de chouettes albums, mais à 30 (un Areski et Fontaine) et jusqu’à 60 € (pour un Miles Davis) !!! Bien loin des tarifs habituels d’un Emmaüs. La mode du vinyle fait aussi monter les prix dans la communauté Emmaüs, même si c’est pour une bonne cause !

Et donc, je fouille, je fouille et là coup de cœur, un album que je cherche depuis longtemps, à 10€, et aucune hésitation pour le mettre de coté : Fisherman’s Blues de The Waterboys, un sublime album folk ! Pour le second, j’ai un peu hésité entre différents disques pour prendre un album de Steve Kuhn, grand pianiste de Jazz ! 12 € pour ce disque.

Si vous n’avez pas l’habitude, sachez qu’à Emmaüs, on ne part pas avec ses achats sous le bras pour payer en caisse. On donne ses disques (en ce qui me concerne) au compagnon qui s’occupe du rayon (livres et vinyles), il nous donne un bon avec le montant des achats et on va payer en caisse, puis retour pour récupérer ses vinyles. Et aujourd’hui, surprise sympa de la part d’un des compagnons, 10 € pour le Waterboys, 12 pour le Kuhn et normalement 3 € ! Et au moment du comptage, il note sur le bon 22€ ! Cadeau pour les deux autres disques ! Sympathique geste assez rare mine de rien !

4 commentaires sur “Un tour à Emmaüs

  1. Sympa tout ça ! Je n’ai jamais rien trouvé dans mon Emmaüs local mais peut être un jour… En même temps, je n’y vais que très rarement. Petit prix unique mais variété française seulement (et en quantité !!)

    1. Peut-être un renouveau pour les vinyles à cet Emmaüs, mais à des prix plus élevés ! Parce que depuis un moment, les trouvailles étaient plus rares ! J’ai du trouver moins de 10 disques chez eux en 2018 ! Mais là je vais y retourner, même si c’est plus cher !

  2. Chez l’Emmaüs local, les 33T ne font vraiment pas envie, entre pochettes parfois déglinguées et disques stockés dans des conditions loin d’être idéales… Autant à moins de 5 €, ça ne prête pas trop à conséquence, mais au-delà de c prix, c’est un pari qui me semble bien risqué !

    1. Ce n’est pas le cas à l’Emmaüs de Plan de Campagne (entre Aix et Marseille). Les disques sont stockés très correctement. Bien sur il y a dans le lot des pochettes abimées et des disques parfois rincés. Mais globalement, c’est plutôt en bon état. Et la surprise d’hier, c’est de retrouver enfin des disques vraiment intéressants, mais à des prix plus proches d’un disquaire que d’une ressourcerie ! Mais bon, le Fisherman’s Blues de The Waterboys, même à 10 €, je ne pouvais pas le laisser ! Et il est en bon état.

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