C’est bon pour le moral, vinyles avant confinement.

Hier, jeudi 29 octobre 2020, dernier jour de liberté de déplacement avant le nouveau confinement. J’ai fait quelques petites courses le matin, et puis l’après-midi, j’ai enfourché la moto, direction ma Ressourcerie en premier lieu et mon disquaire ensuite ! Et, pour le moral, j’ai ramené quelques albums dans la musette (et pas du musette, faut pas charrier).

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Pour commencer, les trois albums de la rangée du bas, 1€ pièce à la Ressourcerie. Nouveaux arrivages, ils n’étaient pas dans les bacs lors de mon précédent passage mardi après-midi. Bref, à la fois pour ne pas rentrer bredouille, pour marquer une solidarité avec l’équipe de la Ressourcerie qui va devoir fermer pendant au moins 1 mois, voire plus encore, 3 albums de Synthé-Pop, bien loin du Jazz que je rapporte souvent de mes périples en vide-greniers, sans doute rien de bien extraordinaire, en tout cas pas de pépites rares et atypiques. La BO du film Subway, c’est juste par curiosité. J’avais vu le film au cinéma l’année de sa sortie (en 1985 si mes souvenirs sont bons) et j’avoue n’en n’avoir pas conservé grand chose, en dehors de quelques images furtives, et encore moins de la bande son. Ultravox, j’ai tenté un album, déniché aussi à la ressourcerie il y a déjà quelques mois – et revendu très rapidement. Pas certain que celui-là emporte mon adhésion mais on verra bien. Et le Men At Work, pour le nom du groupe qui devrait changer pour Men at Télétravail, non ? Pff, je sais, c’est nul !

Quant à l’album en haut, The Flaming Lips, groupe de rock entre noisy (à leurs débuts) et pop psyché par la suite, groupe très prolifique aux prestations scéniques souvent délirantes, il s’agit de leur quatrième album (1990) — In A Priest Driven Ambulance — apparement période « Noisy ». Pas encore posé sur la platine, ma pile à écouter étant relativement conséquente. Ah, acheté chez mon disquaire qui va devoir encore une fois fermer. On va pouvoir aller chez le chocolatier du coin, mais pas chez son libraire et son disquaire. La notion de commerce essentiel me laisse dubitatif parfois.

Voilà, une période de restriction de nos déplacements commence, sa durée reste très incertaine, les rumeurs qui bruissent parlent du mois de janvier. Bref, je vais faire sans doute plus de vidéos, écouter plus de disques encore, trier ceux qui me laissent indifférents, et il y en a qui encombrent mes rayonnages. J’avais fait un premier tri lors du premier confinement (une bonne centaine, tous vendus depuis), et j’ai recommencé, avec déjà pas loin de 50 galettes. Drôle d’année, drôle d’époque ! Je pense à mon fils, Robin qui entame sa cinquième et dernière année à ARTFX, et dont le projet (collectif) de film de fin d’étude va s’en retrouver compliqué à construire, je pense à Marion, ma fille qui depuis le mois d’avril est prolongée de CDD en CDD (pas certain de la légalité de ces renouvellements) dans une maison de retraite et qui doit normalement de nouveau prolonger son contrat demain. Bref, galère pour nos enfants, pour nos jeunes, qui ont été (à mon avis) sacrifiés pour « protéger » nos « ainées » ! Allez, amis lecteurs, bon courage à tous et toutes !

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