Retour mitigé de vide-greniers

j’ai fait rouler la moto ce matin. Me suis tapé 40 bornes aller et autant au retour, et en plus, à l’aller, une déviation qui m’a fait perdre facile 15 minutes. Pourquoi ? Pour faire 2 vide-greniers (même ville, quasiment en face l’un de l’autre), dans lesquels j’avais trouvé assez régulièrement des disques sympas. Mais on dirait que la chance a tourné aujourd’hui. Que des bacs de vinyles crades et nazes. J’ai même fouillé les cartons de CD, et pour ne pas revenir bredouille, j’ai pris 3 albums. Bon, le Rolling Stones sans doute pas le plus indispensable, Angèle, pris pour la magnifique dentition (j’avoue ne connaitre d’elle que le titre qui est passé à la radio et que j’ai du entendre une ou deux fois) et peut-être une trouvaille sympa avec le Lulendo (artiste Congolais) album non référencé sur Discogs d’ailleurs !
Le haut du panier dans les cartons de CD, c’est dire le reste ! Il y avait même un vendeur qui faisait 1€ les 10 CD !! Oui, vous avez bien lu ! Et, heu, comment dire, trop cher à ce prix là !
Bref, je crois que j’aurais quand même mieux fait de rester chez moi peinard ! Histoire d’enfoncer le clou, quand j’ai posté la photo et ce petit texte sur mon fil Facebook, je crois bien n’avoir jamais eu autant de réactions. Angèle quoi !!! 40 bornes pour un CD d’Angèle !!!
Bon, on ne se moque pas du gars, qui désespéré à l’idée de rentrer bredouille, a fini par sortir des CD du dernier bac de CD, du dernier stand, du dernier vide-greniers de la matinée (bon seulement 2 vide-greniers). On ne se moque pas !

6 commentaires sur “Retour mitigé de vide-greniers

  1. Tu pourra toujours te consoler en te disant que « Made In The Shade » est un collector il s’agit de la première compilation parue sur le label Rollin Stones records, en 1975, à partir des quatre albums parus entre 1971 et 1974 . C’est le premier album des Stones que j’ai connu -mais pas personnellement acheté : il appartenait à ma soeur-.

    1. Hélas, les CD, c’est ringard dans le monde des collectionneurs. Rien ne vaut le vinyle en pressage original à 300 boules ! Bon, pour cette compilation des Stones, même le pressage original ne vaut pas grand chose ! De toute manière, j’aime bien les Stones, autant en vinyles qu’en CD ! Tiens, un exemple très récent, Mc Soolar son album « Qui sème le vent récolte le tempo », paru en 1991, vient « enfin » d’être réédité en vinyle, à 21 €. Je ne peux juger de la qualité du pressage, je n’ai d’ailleurs pas l’intention de l’acheter. J’ai le CD que j’ai trouvé à ma ressourcerie pour 1€ (et c’est largement suffisant) ! Ben, l’original en vinyle se vend entre 160 et 300€ en parfait état. Bref, le collectionneur est parfois un peu (beaucoup) crétin, parce que il y a encore des type pour trouver que c’est normal de vendre à ces prix.

      1. Et moi qui pensais naïvement que l’intérêt d’un disque était d’abord et essentiellement lié à son contenu musical, voire, éventuellement, à son contenu éditorial -on republie magnifiquement certains CD ou coffrets de CD 😉 à des prix très intéressants, avec livrets souvent informatifs et jolies photos assez rares ! -.

        1. Ça reste un peu plus compliqué que ça avec le format vinyle. D’abord, il y a des albums jamais réédités en CD, de même en vinyles. Et bien sur il y a la qualité du pressage et du mastering (et en vinyle c’est important). Alors bien sur l’intérêt est avant tout musical. Mais quand on est adepte d’un format comme le vinyle, c’est important. Je prends 2 exemple, un Label « DOL » (Label Russe) réédite à tour de bras des albums de Jazz, de blues et même de Rock à très petit prix (entre 10 et 15€) ! Le plus souvent sans en avoir vraiment les droits et le plus souvent en se contentant du son du CD pour le pressage du vinyle. Alors, les amateurs de Jazz vont par exemple préférer un original ou une réédition par le Label d’origine – Blue Note par exemple, plutôt qu’un pressage DOL. Même si c’est plus cher (surtout pour les originaux Blue Note qui peuvent atteindre des prix délirants). L’intérêt du Label DOL, c’est de ce constituer une collection à petit prix, mais vu la qualité autant acheter le CD. Après, Blue Note va aussi rééditer certains albums de son catalogue, les plus rares aussi, avec une qualité de mastering exceptionnel. Mais là, il faut y mettre le prix. Bref, dans mon cas, si je trouve un original Blue Note en vide-greniers ou sur Rakuten (à pas cher, et ça m’est arrivé), je prends. Si je trouve le CD, alors, je n’achète pas forcément le vinyle (sauf pareil trouvaille miraculeuse à 1 ou 5€). Quant au Label DOL, je dois en avoir quelques uns, mais franchement, le jour ou je trouve mieux, je m’en débarrasse.
          Pour tout dire, je ne suis pas un fétichiste du pressage originales vinyle, et j’achète encore des CD (d’occasion). Mais pour tout un tas de raison, le format vinyle a ma préférence.

  2. Salut Joseph,

    Ben alors, il m’a semblé lire précédemment que tu ne sortais pas aujourd’hui ?

    et oui, nous le savons tous, l’appel de l’inconnu à la recherche d’une galette originale unique cachée dans un vieux carton, mais ça n’arrive qu’une seule fois tous les x années…..

    Pas grave, mais de là à prendre un CD d’Angèle, alors là…
    bientot ça va glisser vers un Cleyderman ou même un Sardou, pas Michel, mais Fernand… »Aujourdhui peut-être…. »

    Bonne semaine

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