Bob Dylan, concert du 15 juillet 2012 à Nîmes.

Time Machine 2 : reprise d’un second article de l’ancien Blog Notes

Hier, dimanche, ça commence aux Arènes de Nîmes vers 20h par le set d’Adam Cohen, fils d’un canadien célèbre et ce n’est pas Céline Dion. Et franchement, c’était plutôt sympa, et m’a donné envie de découvrir un peu plus de ses chansons.

Et puis, vers 21H30, je crois, ça commence, aux Arènes de Nîmes, avec Bob Dylan.

Une set list très classique en quelque sorte.

  1. Leopard-Skin Pill-Box Hat
  2. Don’t Think Twice, It’s All Right
  3. Things Have Changed
  4. Tangled Up In Blue
  5. Rollin’ And Tumblin’
  6. Tryin’ To Get To Heaven
  7. Summer Days
  8. Sugar Baby
  9. Tweedle Dee & Tweedle Dum
  10. Visions Of Johanna
  11. Highway 61 Revisited
  12. Simple Twist Of Fate
  13. Thunder On The Mountain
  14. Ballad Of A Thin Man
  15. Like A Rolling Stone
  16. All Along The Watchtower
  17. (encore) Blowin’ In The Wind

Dylan est entré sur la scène, très classe comme à son habitude. Et la musique a démarré fort, comme souvent. Et moi j’ai fait quelques progrès en Dylanologie, en reconnaissant presque tous les titres (j’ai même souligné mes progrès dans la set list) ! Comme à son habitude, Dylan triture les titres, leur fait mordre la poussière, peut s’il le veut les rendre méconnaissables. Mais entre Visions Of Johanna, émouvante, et un All Along The Watchtower énorme, Dylan ne chante pas, il lance les phrases à ses musiciens, à nous autres. À nous de les prendre. Le public,celui en bas, a fini par se lever enfin, pour prendre, enfin essayer de prendre les mots de Like A Rolling Stone.
Une chose est certaine, enfin, c’est mon avis, et pas seulement le mien (mon cousin Thierry, venu avec moi pourrait en témoigner), plus le concert avançait, plus le public se chauffait, plus le public devenait vraiment réceptif. Il a quand même fallu quelques chansons pour que le public daigne enfin trépigner, manifester et crier son plaisir. Le temps sans doute de s’imprégner de cette musique. La musique est forte, incroyablement forte, et comme je l’ai déjà dit, elle culmine dans une version que j’ai trouvé monstrueuse de All Along The Watchtower. Le groupe assure vraiment. Il le faut, d’ailleurs, pour arriver à suivre Dylan, pour faire oublier quand même quelques « pains » au piano. Parce que mine de rien, il n’a pris la guitare qu’une seule fois. Et pour tout vous dire, il joue quand même bien mieux encore maintenant de cette guitare, que de ce piano. Ce piano devant lequel il est resté assis pour la quasi totalité des chansons, avec cette jambe gauche qui veut battre le rythme sans cesse. Et cette voix, toujours aussi éraillée… Et cette envie de Dylan, totale, de partager ses chansons avec nous. Parce que, même s’il ne bavarde pas, même s’il ne plaisante pas, même s’il ne nous regarde pas, il dégage une envie, une grâce, un plaisir d’être sur scène. Et puis, quand même, le salut final, après cette ultime version de Blowin’ In The Wind, ce salut au public, enfantin presque… Presque 2 heures de plaisir…

Voilà pour mon petit compte-rendu.


J’aurais voulu pouvoir vous mettre des photos. Mais hélas, mon apn est resté coincé à l’entré (maudit vigile, et je n’étais pas le seul, ce qui ne me console pas, surtout quand je sais que d’autres ont pu passer les gardes chiourmes). Il m’est resté mon iPhone, hélas, mille fois hélas, très sympa pour des photos en plein jour, et pour faire une tentative de direct live sur le forum Shelter From The Storm, mais totalement à la ramasse pour des images de concert (sans compter la batterie qui m’a lâchement abandonnée avant la fin du concert). Ah, et puis, anecdote familiale, mon fiston Robin est venu avec nous, un deal (va falloir que je me tape au choix, un concert de Rap, ou un Match de l’OM en échange, et ça c’est dur). Mais, non, le miracle n’a pas eu lieu. Enfin pas totalement. S’il n’a pas changé d’avis, ce genre de musique, ce n’est pas sa tasse de thé, il a reconnu la force et l’énergie du groupe et de Dylan, et ça, il a daigné le reconnaitre. Bon, une photo quand même et en hommage totalement involontaire à Blonde On Blonde, elle est floue, tout comme la silhouette de Dylan debout et avec sa guitare.

PS : Depuis, les goûts musicaux et sportif de Robin ont bien évolués 8 Fini le RAP et l’OM ! J’ai échappé au pire !