(I can’t get no)

Satisfaction… 

Déjà, cette chanson, ce riff inoubliable a eu 50 ans. Même si je n’avais que 6 ans à l’époque, et donc, pas vraiment client (et ne parlons pas de ma famille), il reste pour moi un véritable marqueur de mon adolescence.

Pressage anglais, mais pas la première édition. Superbe album.

Tiens à propos de ce riff, il parait que Keith Richard voulait qu’il soit joué par des cuivres. Mais c’est en fait Otis Redding qui l’a fait !
Avec cette chanson, ce disque, les Stones devaient mettre le feu à l’ancien monde… Mais bon, il reste un des plus beaux riff du rock, et un texte qui doit beaucoup à Bob Dylan… Mick Jagger l’avait d’ailleurs avoué à l’époque. Dylan avait ouvert la voie et il avait prouvé qu’on pouvait écrire des chansons sur autre chose que les filles et les garçons et leurs amours difficiles. Bon, en même temps, c’est encore assez loin de Dylan, faut être honnête. Mais la frustration qui transpire dans ce texte a fait de cette chanson un hymne qui a défrisé la vieille génération et fait danser la nouvelle.

I can’t get no satisfaction,
I can’t get no satisfaction.
‘Cause I try and I try and I try and I try.

I can’t get no satisfaction,
I can’t get no satisfaction.
‘Cause I try and I try and I try and I try.
I can’t get no, I can’t get no.When I’m drivin’ in my car
and that man comes on the radio
and he’s tellin’ me more and more
about some useless information
supposed to fire my imagination.
I can’t get no, oh no no no.
Hey hey hey, that’s what I say.I can’t get no satisfaction,
I can’t get no satisfaction.
‘Cause I try and I try and I try and I try.
Ican’tget no, Ican’tget no.When I’m watchin’ my TV
and that man comes on to tell me
how white my shirts can be.
Well he can’t be a man ’cause he doesn’t smoke
the same cigarrettes as me.
I can’t get no, oh no no no.
Heyheyhey,that’swhat Isay.I can’t get no satisfaction,
I can’t get no girl with action.
‘Cause I try and I try and I try and I try.
I can’t get no, I can’t get no.When I’m ridin’ round the world
and I’m doin’ this and I’m signing that
and I’m tryin’ to make some girl
who tells me baby better come back later next week
’cause you see I’m on losing streak.
I can’t get no, oh no no no.
Hey hey hey, that’s what I say.I can’t get no, I can’t get no,
I can’t get no satisfaction,
no satisfaction, no satisfaction, no satisfaction.

 

Petits ajouts, afin d’alimenter les commentaires :

Le verso
Label (désolé pour le flou de bougé, la flemme de refaire la photo)

6 commentaires sur “(I can’t get no)

  1. La version UK, c’est celle-ci :
    http://www.soundstation.dk/images/products/large/10/128910-a.jpg
    Avec la track list suivante :
    Face 1 :
    1. She Said Yeah – 2. Mercy Mercy – 3. Hitch Hike – 4. That’s How Strong My Love Is – 5. Good Times – 6. Gotta Get Away

    Face 2 :
    1. Talkin’ Bout You – 2. Cry To Me – 3. Oh Baby – 4. Heart Of Stone – 5. The Under Assistant West Coast Promotion Man – 6. I’m Free

    La question du pressage st encore différente. Decca pouvait presser indifféremment en Angleterre les versions US et UK. Parfois, ils confiaient le pressage US à RCA, et on obtient alors un pressage américain… Bref, un vrai casse-tête pour s’y retrouver… D’une manière générale, les pressages anglais sont les meilleurs, sauf si tu trouves des pressages américains 180g réalisés par Mercury, mais ils sont rares, chers, et ça ne concerne pas les Rolling Stones !

    1. Un vrai casse-tête en effet ! En fait, si je me souviens bien, Decca en Angleterre ne sortait pas les « singles » au moment des éditions des 33T, alors que aux US en même en France, les singles sortaient sur le 33T. Donc, très souvent track list différentes, pochettes différentes. Mais les rééditions pouvaient en effet reprendre indifféremment les pochettes de tel ou tel pressage et une autre Track list… Vraie galère donc.
      Si j’en crois les informations du site Discogs, j’ai donc un présage UK mais avec Track list US et pochette US…

      1. Ça reste un très grand disque néanmoins 🙂 Mais les versions UK sont toujours plus cohérentes -le premier n’a jamais été réédité convenablement en CD, malheureusement… : on ne trouve que la version US, avec la mention « England’s newest hitmakers ».
        Le premier album qui sera identique, c’est « Their satanic majesties request », sorti en décembre 1967. La pochette en 3D est d’ailleurs magnifique ! Après, il n’y aura plus de différences selon les pays.
        Tous les précédents, du premier album jusqu’à « Between the buttons », en janvier 1967, sont sortis en deux versions. L’album « Now », peut-être le meilleur avec le premier avant « Aftermath », était initialement réservé au marché US.
        Pour « Aftermath » et « Between the buttons », il faut absolument choisir les versions UK, les versions US sont beaucoup moins cohérentes et font perdre beaucoup de charme et d’unité aux albums !

        1. Je n’ai pas Between the buttons – pas encore trouvé en vinyle et en vide-greniers. En revanche, j’ai 2 versions de After-math, celle de la série « L’âge d’or » et une édition française (Decca/Barclay) http://www.discogs.com/Rolling-Stones-After-Math/release/1637866. déjà il y a un titre en plus par rapport à la série L’âge d’or (Doncha bother me). En fait, c’est la même track list que l’édition originale UK.

  2. Ouaip ! 3’45 de pur bonheur, et la chanson régulièrement citée comme « La plus grande chanson du rock », alternativement avec « Like a rolling stone » de Bob Dylan… Ce dernier, un peu jaloux en 1965, disait d’ailleurs : « J’aurais facilement pu composer Satisfaction, mais les Rolling Stones n’auraient jamais peu écrire Mr. Tambourine man ». Ce à quoi Jagger répondit « Et bien, il n’avait qu’à l’écrire, alors, au lieu de causer… ».
    Ce qui est sûr, c’est que les jeunes générations ne se rendent plus compte de l’esprit subversif de la chose, en son temps ! Quand mes désormais grands garçons ont vu le documentaire « Crossfire hurricane » au cinéma avec moi, ils n’en revenaient pas de la violence extrême lors des concerts des Stones dans ces années-là, avec charges policières matraque au poing, canon à eau et groupe exfiltré de la scène au bout de deux ou trois chansons…
    Le titre n’est jamais paru officiellement en album : la pochette que tu exposes est la version US de « Out of our heads », qui reprend une partie des titres de l’album originel « Out of our heads UK », qui n’a pas la même pochette, mais auquel on a rajouté les singles de l’année… La discographie des Stones est problématique chez decca/London jusqu’en décembre 1967 et il faut toujours préférer les versions UK aux versions US.

    1. La musique n’a plus rien de « subversif » de nos jours (sauf de rares exceptions). C’est devenu une machine vulgaire à décérébrer et à engraisser les actionnaires (et quelques « stars » aux égos bouffis par le fric).

      Pour parler « technique », mon disque est pourtant une version anglaise. Printed in England au verso de la pochette et Made in England sur l’étiquette centrale du disque. Version Mono qui plus est ! Cette version précisément : http://www.discogs.com/Rolling-Stones-Out-Of-Our-Heads/release/6848614 (avec la track list indiquée sur ce lien). En fait, une réédition (de la même année, en mono) UK, avec la pochette US, l’ajout de Satisfaction et donc du « sticker imprimé et non collé » qui le précise.
      Dommage que le premier propriétaire ait salopé le verso de la pochette avec des graffitis pseudos artistiques).
      C’est un fait que les premiers albums des Stones sont un casse tête (et un vrai bonheur aussi) pour les collectionneurs comme moi, entre pressage Anglais, US, Français et leurs track list et pochettes différentes.

      Je viens de rajouter les photos du verso et du label, histoire d’alimenter les commentaires.

      Et pour en revenir aux Stones, à Dylan et même aux Beatles, l’émulation entre eux a donné les plus belles chansons du siècle ! Parfois la jalousie, ça peut servir.

Les commentaires sont fermés.