visions of Johanna

live66

Bob Dylan – Visions Of Johanna

L’album Blonde On Blonde est sans doute le meilleur album de Bob Dylan, en tout cas un des sommets de son œuvre. Et sur ce double album, il y a une chanson qui sans doute est à la fois la plus belle chanson de Dylan, une des plus belles chansons au monde et un des textes de chanson les plus fous, les plus inspirés qui soit. Il y aurait beaucoup à dire sur ce texte, à qui s’adresse-t-il ? Joan Baez a pensé quand elle a entendu cette chanson, quelle s’adressait à elle ! Mais rien n’est moins certain. Visions Of Johanna est une chanson énigmatique. Je vais vous laisser le soin de rechercher par vous même. Il y a de toute manière autant d’explications que d’auditeurs. Et on peut être certain que Dylan a aussi une explication différente pour chaque interprétation qu’il a pu en faire.

Je vais juste vous donner à écouter la version d’un concert mythique de 1966, que l’on peut écouter sur le Bootleg Series Live 1966 au Royal Albert Hall (Manchester – Angleterre). Cette version est sans doute le sommet de ce concert. Parce que, dans cette histoire que raconte Dylan, dans sa manière de la produire sur scène, il y a tout Dylan.

2 commentaires sur “visions of Johanna

  1. Jolie chanson très intimiste, mais mais mais… Cette façon de torturer la ligne mélodique vocale, c’est quand même très spécial 😉 Et l’harmonica de Dylan m’a toujours un dérangé, ce n’est pas très beau de sonorité et assez sommaire.
    Sur Blonde On Blonde, que j’aime bien, ma préférée reste cependant « I want you », un peu plus allante 😉

    1. En même temps, l’harmonica de Dylan, c’est comme une signature. Toujours la même ! 😉 J’aime tout dans Blonde On Blonde. Et j’ai un faible pour ces Visions Of Johanna et sans doute encore plus pour Sad Eyes Lady Of The Lowlands.
      Il faudrait écouter la version Blonde On Blonde et celle du Live 1966 à la suite. mais je crois qu’il torture de la même manière. Mais ça me semble plus intense sur le Live – sans aucun doute lié à l’ambiance de cette tournée 1966…

Les commentaires sont fermés.