If i could only remember my name

Le nom de David Crosby évoque forcément le trio et quatuor Crosby, Still, Nash & Young. Mais déjà avec son premier album solo, le sieur David Crosby a fait très très fort. Rien que la liste des noms présents autour de Crosby pour l’épauler, c’est comme ouvrir le bottin du rock psychédélique Californien. Bill Kreutzmann, David Freiburg, Ethan Crosby, Grace Slick, Graham Nash, Gregg Rolie, Jack Casady, Jerry Garcia, Joni Mitchell, Jorma Kaukonen, Laura Allen*, Michael Shrieve, Mickey Hart, Neil Young, Paul Kantner, Phil Lesh (pour les plus connus)

On est forcément bluffé du début à la fin de cet album. David Crosby n’a pas eu une carrière solo très fournie, faute à une addiction prononcée et un état dépressif ! Mais sur cet album, tout le gratin du rock psychédélique est présent, quasiment tout le Jefferson Airplane, le Grateful Dead, l’ami Neil Young et bien d’autres. Un album à la fois lumineux et mélancolique avec certains passages comme hantés. Il est difficile de choisir un titre à vous faire écouter, tellement les frissons m’ont parcouru à l’écoute de chaque morceaux. Bien sur il y a des chansons plus fortes, mais celle qui le sont moins sont de toute manière d’un niveau que Crosby n’a pu atteindre qu’une fois, sur cet album. Un album essentiel du Rock psychédélique !

Selon la légende, le jour de l’enregistrement de ce court final, Crosby aurait, dans le studio, entendu la voix de sa défunte amie Christine Hinton et, hanté par son souvenir, aurait couché sur bande ces vocalises en catharsis. Frisson garanti !