White Mansions

Pas de vide-greniers aujourd’hui, la faute à un temps pluvieux. J’ai quand même fait hier un petit tour à Aix en Provence. Pour tout dire, le bouquiniste et la boutique d’objets et vêtements vintage n’avaient pas grand chose de vraiment excitant dans leur rayon vinyle. Alors, j’ai porté mes pas vers le disquaire (l’unique) aixois de la rue des Cordeliers. Du choix, des prix variés – même si pas ceux des vide-greniers. Du blues et de la Country-Folk. Pour le blues, on reste dans l’authentique, bleus du Mississippi et du Sud du Tennessee.  Classique, authentique, brut, j’aime. Et puis, un peu au pif, un disque au titre intriguant, avec le nom d’un producteur (Glyn Johns) qui a quand même travaillé avec les Beatles, les Stones et quelques autres pointures. Pour la petite histoire, c’est lui qui a produit la version épurée de l’album Let It Be, qui avait à l’époque été réorchestré, pour ne pas dire massacré par Phil Spector. Ça donnera l’album Let It Be Naked. Bref, pas un inconnu donc. Vous remarquerez l’harmonie des tons des deux pochettes, un pur hasard.

Mississippi Delta South Tennessee Blues White Mansions

L’album des White Mansions est une jolie découverte. Des titres sympathiques, une country-folk plus proche d’un esprit Americana que Dylan et The Band n’auraient pas reniés (Période The Basement Tapes) et la participation de Eric Clapton en guest star sur plusieurs titres de l’album. L’album « concept » évoque dans chaque titre la vie durant la guerre de sécession de personnages du Sud…
Pas un chef-d’œuvre, mais une jolie collection de chanson.

Story To Tell

6 commentaires sur “White Mansions

    1. Disons que c’est un bon disque dans l’ensemble, avec quelques titres sympathique. Ça se laisse écouter avec plaisir ! Même si ce n’est pas un chef-d’œuvre.

  1. De toute manière, Let It be est un album raté 😉 ! Avec ou sans Spector, avec ou sans Johns… McCartney n’aimait pas Spector, mais celui-ci a quand même été recruté pour apporter de la substance à des chansons qui en manquaient parfois cruellement, tant c’était le bazar au sein du groupe à l’époque. Et puis ils avaient renvoyé Johns parce que son travail de production à partir des bandes qu’on lui présentait n’était pas satisfaisant. Et John Lennon aimait beaucoup Spector : je pense qu’il a été ravi du bon tour joué à McCartney sur « The long and winding road », mais le Paul Macca avait déjà tourné « varietoche » avant cela 😀 😉 Il ne voulait pas qu’on le sache… Let It Be Naked, franchement, ce n’est pas beaucoup mieux…

    1. Allez, on va dire qu’il y a 2 ou 3 titres pas mal sur ce Let It Be… Et que les versions « nues » sont quand même plus intéressantes que les versions dégoulinantes de Spector.
      Sinon, le titre de White Mansons, tu apprécies ?

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