Slayer – Reign in blood !

Bon, j’ai fait saigner mes oreilles…

L’avantage des vide-greniers, c’est que le prix des vinyles fait qu’il n’est pas trop risqué de prendre des … risques justement.

Alors, hier, quand j’ai déniché ce disque, pour 2€, je n’ai pas hésité.

Pour être honnête, je n’avais jamais avant ce jour écouté ce groupe ; Slayer / Reign in blood. Tout ce que je savais, c’est que c’était du Métal, et plus précisément une variante du Hard Rock. Parce que le Hard Rock, c’est une grande famille, avec plein de branches, toutes aussi bruyantes ! Mais des bons gars quand même, dans l’ensemble. Donc Slayer, c’est du Thrash Métal. Alors, la définition du Thrash Métal : Le thrash métal est un sous-genre du heavy metal,  Le thrash métal est notamment caractérisé par une musique rapide et violente. Le mot thrash signifie « battre, frapper » en anglais, à ne pas confondre avec trash, qui signifie « poubelle ». Le thrash métal puise ses racines dans plusieurs autres genres : Le punk (Sex Pistols, The Clash, Discharge, The Exploited, The Ramones), le heavy metal traditionnel (Black Sabbath, Motörhead, Judas Priest), le speed de Venom annonciateur du thrash et du black et le « biker rock » américain (Bob Seger, Lizzy Borden).

Bref, tout ce que j’écoute tous les jours, enfin, non, tout ce que je n’écoute pas. Mais il ne faut pas être sectaire, ne pas mourir idiot, et surtout, surtout, une musique qui fait peur à Christine Boutin et autres religieux intégristes, ne peut pas être si mauvaise. Non ? 🙂

Donc, j’ai écouté ce disque. Bien sur pour ne pas effrayer ma famille, mon épouse, ma fille et mon fils (quoique lui, je crois qu’il va aimer ça), j’ai attendu ce matin, quand tout le monde était, sauf moi, au travail ou au lycée. Et les chiens de l’apocalypse se sont réveillés, le lait des vaches a tourné, les abeilles sont devenues folles, mes chats ont pris la fuite, je me suis mis à secouer la tête et mes cheveux, tout en tirant la langue, et en montrant mon… non, pas mon… faut pas pousser quand même, et mes oreilles ont saigné. L’antéchrist venait de descendre sur terre ! La preuve sonore !

Bon autant vous prévenir, c’est le titre le plus mélodieux de l’album !

Critique constructive :
Pour être franc, je n’écouterais pas ça tous les jours. N’empêche, je vais me mettre à regarder plus attentivement les disques de Métal que je pourrais dénicher en vide-greniers.
Comment dire… On ne peut pas dire que la mélodie soit la recherche essentielle de ce disque. Dix titres, un album court (moins de 40 minutes) et pas un seul moment de répit ! Un rythme d’enfer (c’est le cas de le dire), des guitares furieuses, ça cogne, le chanteur éructe plus qu’il ne chante. J’ai lu ici ou là les textes des chansons titres, c’est violent et même dérangeant. En même temps, c’est une énergie qu’on peut comparer, en mille fois plus violente, aux meilleurs albums punks. Comme si The Saints par exemple avaient pris dix fois plus d’amphétamines que de normal ! Autre chose, l’ami Greg m’a dit sur le forum La Galette, que ce n’était pas le meilleur album de Slayer. Il va falloir que je lui demande dans quel sens ! 😉

Verdict :
À mon grand étonnement, j’avoue avoir pris du plaisir à écouter ce brulot sonore. Un plaisir régressif quand même, mais du plaisir ! Expérience à renouveler de temps en temps, et autres disques à dénicher.
Amis lecteurs, si vous avez des suggestions à me faire, vous pouvez y aller de vos commentaires à la suite de cet article.