Dimanche pluvieux
Il pleut ce dimanche matin, c’est bien pire qu’un dimanche à Orly…
Donc, pas de vide-greniers ce matin. Mais j’ai anticipé le coup hier. Un petit tour chez les dealers de vinyles d’Aix en Provence hier, et j’ai pu revenir avec 3 galettes plutôt sympathiques. Pas tous les dealers – seulement trois d’entre eux… Emmaüs – mon Bouquiniste de la rue des Fontaines Obscures et Blow Up boutique Vintage… Disques d’occasion à des prix entre le pas cher (2€) et le un poil délirant (45€ par exemple un album de Catherine Ribeiro+Alpes – disque déniché par mes soins à 0,50 cts et en excellent état dans un vide-greniers il y a un an – chez Blow Up). C’est pourtant chez eux que de temps en temps, je trouve à des prix raisonnables quelques bons disques… Comme les 3 d’hier (pour 19€ en tout).
- John Mayall – The Turning Point
- Kevin Coyne – Millionaires and Teddy Bears
- Alan Price – Between Today and Yesterday
Pour tout dire, Alan Price, je sais juste que c’est avec Eric Burdon un des membres fondateurs de The Animals. Mais je ne connais pas ce disque, donc pas d’idée sur le style et encore moins sur la qualité de l’album. On verra bien. En revanche, inutile de présenter John Mayall et dans une moindre mesure Kevin Coyne. Mais je crois qu’un petit article à son sujet va s’imposer un jour ou l’autre…
Bon, je reviens donc vers vous pour quelques extraits musicaux… Bon dimanche de farniente !
Le disque est en train de passer sur la platine. J’aime bien, mais tu as raison, c’est très différent des albums que je peux connaitre de John Mayall. Très acoustique, moins blues en fait… Mais c’est vrai, j’ai quand même une préférence pour les blues électriques que John Mayall !
Au départ de Mick Taylor, Mayall laissa tomber pour un temps la formule Bluesbreakers, en continuant toutefois à être un vrai dénicheur de jeunes talents -dont Harvey Mandel, qui passait par là. Néanmoins, pendant une dizaine d’années, son répertoire s’est révélé moins intéressant -à mes oreilles au moins- et moins blues, avec de drôles d’orientations vers une sorte de jazz facile d’accès, et en incorporant régulièrement une section de cuivres.
C’est vrai que cet album est plus calme, presque swing… Quant aux talents, j’ai découvert il y a quelques temps que sur un de ses albums – USA Union, il y avait par exemple un violoniste Don Sugarcane Harris – dont j’ai chroniqué un chouette album sur ce blog.
http://joseph-isola.info/Sardequin/sugarcane-harris/
Le John Mayall est spécial -très bien, mais très éloigné de ce qu’il proposait avec les Bluesbreakers-. Très acoustique -pas de lead guitar électrique, par exemple-. Un bon live, mais que je n’écoute pas très souvent -d’autant moins que je ne l’ai jamais racheté en CD-.
Pas encore écouté, je te dirais ça après… 😉