donnez moi un J

Nous en sommes donc à la lettre J de ma vinylethèque (classement Rock/Pop). Et c’est quoi donc qui est sorti du chapeau ?

  • The Jesus and Mary Chain – Psychocandy
  • Joy Division – Substance 1977 – 1980

Joy Division - The Jesus and Mary Chain

L’album de Joy DivisionSubstance est une compilation d’inédits, sortie bien après la dissolution du groupe. Uniquement des titres sortis en EP, en single. Pas des fonds de tiroirs en tout cas. Toute la carrière du groupe est là, de l’époque Warsaw (avant Joy Division donc) aux sessions de l’album Closer. Et puis il y a aussi sur cette compilation une version alternative de She Lost Control, époustouflante ! Cet album est un très bon aperçu de Joy Division, ce qu’il a commencé (presque Punk avec le titre Warsaw par exemple) et ce qu’il est devenu ! Très vite on retrouve la tension, le rythme et la sonorité qui a fait de Joy Division un très grand groupe ! Et puis, rien que pour Love Will Tear Us Apart, Atmosphere et bien sur She Lost Control, c’est incontournable, même si bien entendu, on va finir par les retrouver ici ou là dans les différentes compilations, albums live ou autres. Et c’est en écoutant ce disque de Joy Division que l’on peut sans doute comprendre le passage du Punk à la New Wave (bon à savoir, la version CD comporte des titres supplémentaires par rapport à la version LP). Bref, si c’est possible, il faut tout avoir de Joy Division, c’est comme ça !

The Jesus and Mary Chain et l’album Psychocandy, c’est quand la musique noisy retrouve (presque) la mélodie pop. C’est quand l’inaudible rejoint la clarté, c’est quand les guitares saturées sont presque douces, mais tranchantes comme du fil de fer. Comme le titre de l’album l’indique, du sucre pour serial killer.

Comme quoi, les années 80 n’étaient pas que le triomphe de la merdre FM (et je suis poli).

 

Un commentaire sur “donnez moi un J

  1. Ah, Joy Division… Râle extatique ! Pas une seule mauvaise chanson au sein de leur production, très réduite malheureusement… Et dans « Love will tear us apart », on entend ce gamin si tôt -bien trop tôt : 23 ans à peine-disparu très joliment « crooner » à sa manière. Ligne de basse habile et très ductile, toute simple mais réellement efficace, synthé en soutien discret, paroles d’une étonnante maturité chez un si jeune homme… Une très grande chanson, assurément.
    Il en existe une version à tout casser, ma préférée parmi toutes celles que j’ai du groupe -studio, live, bootlegs…-, sur l’album « The complete BBC Recordings ». The Cure en a également enregistré une version très sombre mais presque indolente, que je dois avoir quelque part… et qui est disponible ici : https://www.youtube.com/watch?v=Kc1TZ-VSjj4 Je me souviens également qu’en 1984 ou 1985, la version de Paul Young avait fort bien marché, mais, très honnêtement, je ne l’aimais pas beaucoup -et, à la réécoute, plus du tout !!! Les années 80 dans toute leur horreur ! -.

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