De retour d’une bourse aux vinyles !
Du Rock, de la Folk, une rareté…
Mes ennuis informatiques étant pour le moment (pour le moment) en sommeil, je peux enfin me concentrer sur ma matinée de dimanche dernier 9 octobre, à la Bourse aux Disques de Salon de Provence.
Déjà pour ne pas faire durer le suspens, la photo…
Comme vous pouvez le voir, la récolte est éclectique, entre chefs-d’œuvres, trouvailles, découvertes et explorations. Et puis, comme souvent, il faut fouiller les bacs au pied des tables des exposants, pour dénicher les prix vraiment intéressants. Je vais d’ailleurs commencer par ça.
- Le Gérard Manset pour 3€. Et c’est un quais miracle.
- The Cure, Dogs et Traveling Wilburys, pour 10€ (les 3)
- Le Brewer & Shipley pour 5€ et
- Roy Harper (ne double LP) pour 10€.
Et puis, une autre photo :
Celui qui a un disque en main (vous reconnaissez ce disque ?) c’est Christophe, chineur, grand amateur de Rock Progressif et fin connaisseur des groupes rares, et occasionnellement exposant. D’ailleurs c’est chez lui que j’ai acheté le Roy Harper et le Brewer & Shipley. Et puis tout à droite de la photo de ¾ (ou de profil arrière, un autre copain chineur, vendeur occasionnel lui aussi et qui doit avoir plusieurs milliers de disques chez lui, avec un prénom typiquement provençal — Fortuné. Le trio à 10€, je l’ai acheté sur leur stand aussi, mais c’était un copain à eux qui vendait aussi.
J’ai croisé pas mal de connaissances ce matin. Mathieu, disquaire à Marseille (Tangerine) qui a dû partir avec le coffre de sa voiture remplie de disques, d’autres chineurs, des chineurs/revendeurs (dont un que l’on peut voir sur la photo [de dos avec sa veste en cuir] qui une fois m’a soufflé un lot époustouflant quasiment sous les yeux. Et tout ça pour revendre ! Enfin bref.
Comme toujours, on trouve de tout dans ce genre de manifestation, des disques rares et chers, des drouilles (dans les bacs à 1€ — oui, il y a des bacs à 1€), des bootlegs (de Dylan par exemple) à des prix prohibitifs et le tout venant. Et même si ça n’a pas le « charme » de la fouille en vide-greniers, on a la quasi certitude de rapporter quelque chose.
Bon, et les disques alors ?
On va aller dans l’ordre.
- Gérard Manset — Long long chemin. L’album est sorti en 1972, réédité en 1978, et puis plus rien. Autant dire qu’il n’existe que en vinyle. Manset n’a jamais voulu le rééditer, sans doute mécontent de son travail. Il aurait même détruit les matrices d’enregistrement. Et pourtant, ce disque est un véritable chef-d’œuvre. Si’l ne fallait retenir qu’un titre, ce serait le denier de l’album « Jeanne » ! Magnifique, il ne peut que vous tirer une larme. C’est l’album de Manset que les collectionneurs rêves de dénicher. Et j’ai déniché l’édition originale, celle de 1972, à 3 €, c’est un miracle. Bon, il y a un mais, la face B est un peu fatiguée, mais je suis certain qu’un nettoyage approfondi va lui redonner son éclat. En tout cas, la Face A passe très bien, et la Face B craque par moment. Rien de bien grave en tout cas. En tout cas, un des exposant m’a dit qu’il ne l’avait pas acheté à cause de ça, mais comme c’était pour le revendre, rien que d plus évident. Je ne vais surement pas le revendre.
- The Cure — Pornography. Un mot : incontournable.
- Dogs — Shout ! Un album En direct, très bon ! Et un Dogs de plus dans ma collection.
- The Traveling Wilburys. rien moins que le « super groupe » avec Bob Dylan, Tom Petty, Roy Orbison, George Harrison et Jeff Lyne. Comme un gag, mais la musique est plutôt bonne.
- Brewer & Shipley — Tarkio. Histoire de tenir le coup, par curiosité. Je sais juste que c’est du Folk période psychédélique, en pleine contestation contre la guerre du Vietnam. À découvrir.
- Roy Harper — Flashes From The Archive Of Oblivion. Alors, j’ai entendu Roy Harper pour la première fois cet été, dans une émission sur France Inter (Road Trip de Assayas). Une très chouette découverte,a avec un titre de plus de 10 minutes. Roy Harper, c’est selon les spécialistes, l’inventeur de la Folk Psychédélique Anglaise. Il a joué avec Syd Barrett, Led Zeppelin (qui lui rendent hommage dans un titre de leur troisième album), avec le Floyd dans l’album Wish You Where Here. Il semble qu’il ait reçu la reconnaissance de ses pairs, mais le grand public ne le connaît pas vraiment. En tout cas, belle découverte pour moi, et la première face du double LP est vraiment enthousiasmante.
Voilà, pas encore tout écouté, manque de temps, mais ça va venir. Et peut-être des articles dédiés.
Ce fut une bonne matinée, avec de chouettes achats, entre classique à avoir et découvertes intéressantes !
Dimanche prochain, je ne vais pas chiner.
J’ai toujours aimé ce disque, mais je ne l’avais plus ! Bien content de l’avoir trouvé dimanche, pour un prix raisonnable. Pas encore pris le temps e l’écouter, mais je me le réserve pour ce samedi !
Et l’album des Cramps, je ‘lai dans ma vinylethèque ! Et j’adore, même si tout ne m’enthousiasme pas chez The Cramps !
Rien que pour « Pornography » : bonne pioche ! c’est peut-être le meilleur disque des années 80 ! Pessimistes et angoisses, s’abstenir, néanmoins ! C’est un album profondément anxiogène et déprimant. J’en parlais rapidement ici : http://latelierdediablotin.fr/WordPress3/2014/02/lentree-dans-les-80s/ il y a presque longtemps.