avec le le H…
la Musique est bonne.
Alors, un peu de H pour essayer de s’envoler ! Lors d’un interview, un journaliste demande à Bob Dylan s’il lui arrive de « consommer » de la drogue pour écrire et composer, et « si ça lui donne de l’inspiration » ? Et Dylan de répondre « Et vous, vous en prenez aussi ? » ! « Oui, parfois » lui répond le journaliste. « Alors vous devriez pouvoir répondre à votre question » rétorque Dylan !
- Richard Hell and the Voidoids : Destiny Street
- Jacques Higelin : Higelin 82
Oui, j’aurais pu tomber sur les Happy Mondays, sur les frères ennemis House Of Love, sur Jimi Hendrix aussi, Peter Hamill et encore quelques autres. Mais le hasard, c’est le hasard ! Donc…
Bon, on ne va pas présenter Jacques Higelin. L’album en question date de 1982. Ce n’est pas le plus emblématique du grand Jacques, mais il contient quelques belles choses
comme La Ballade de chez Tao, ou Beauté crachée. Pour la peine histoire collectionneur, deux éditions, à l’origine, de ce disque. Une pochette noire, avec le 33T et un maxi 45T et en
1983, pochette blanche et uniquement l’album. Et comme je l’avais acheté à la sortie, et qu’il était parmi les survivants de mes vinyles avant l’époque du tout CD, j’ai la version pochette noire, et elle a donc 34 ans ! Une chose est sûre, il faut l’avoir vu sur scène pendant ces années là. J’ai eu ce plaisir, des concerts sans temps morts, parfois foutraques, mais toujours généreux.
Richard Hell, ex bassiste de Télévision et des Heartbreakers, le punk parfait, style et attitude nihiliste, son titre phare Blank Génération de l’album éponyme (que je n’ai toujours pas hélas) est sans doute le titre incontournable de la punkitude. L’album Destiny Street, difficile de succéder à Blank Generation (5 ans après, grosse feignasse de Richard Hell oblige), mais il est à la hauteur, un véritable complément, une suite logique. Un excellent album punk. Bon, et puis de toute manière Richard Hell, respect !
Et donc, pour finir en beauté ce petit article, un extrait de l’album de Richard Hell. Et pour boucler la boucle, une reprise, un titre de ce même Bob Dylan. Le titre Going, Going, Gone (sur l’album Planet Wave). Une reprise superbe d’un titre que Richard Hell s’approprie totalement.
Richard Hell – Going, going, gone (Bob Dylan)