B comme…
… Tim Buckley et Beirut
Mon doigt fait bien les choses. J’aurais pu tomber sur les Beatles, sur David Bowie, et ça sans forcer, vu la place prise par ces deux artistes dans la rangée des B. J’aurais pu avoir aussi un Chuck Berry à mettre sur la platine ! Mais je tombe sur : Beirut et Buckley.
- Beirut – The Flying Cup Club
- Tim Buckley – Greetings from L.A.
Et c’est bon, mais c’est bon.
Tim Buckley, son nom vous est forcément familier, son fils Jeff Buckley (et un superbe album – Grace) a connu une carrière aussi fulgurante que la sienne, une fin tout aussi tragique. Il restera hélas moins
célèbre que Jeff, système médiatique oblige. La voix de Tim Buckley n’a rien à envier à celle de son fils. Et sa musique reste, à mon humble avis, bien plus inventive. Ce disque – Greetings from L.A. est une merveille jazz, et la voix de Tim épouse à merveille la musique. Un très beau disque, sans doute plus difficile d’abord que son Goodbye & Hello et plus lumineux que son Happy Sad, mais tout aussi exceptionnel !
Beirut, c’est Zach Condon, un fou génial. C’est aussi un américain qui aime la France, l’Europe et ses cultures. Et cela transpire dans la musique de Beirut. C’est une musique qui passe de l’angoisse à la lumière, du désespoir à l’envie de vivre. L’album The Flying Cup Club s’inspire de la « vieille » chanson française, et les titres de certaines chansons n’en font pas mystère – Nantes, cliquet, Cherbourg, un dernier verre (pour la route). La musique de Beirut est une musique métissée, aux influences multiples. Et c’est ce qui en fait sa beauté.
Merci à mon doigt de m’avoir fait remettre ces deux albums sur la platine.
Et pour charmer vos oreilles – j’en suis certain – deux titres. J’avoue, j’ai eu du mal à choisir, alors, c’est un peu au feeling.
- the penalty – Beirut
- Get on top – Tim Buckley
Et pour aller encore plus avant – c’est d’ailleurs par ce site que j’ai découvert Beirut et plein d’autres artistes – Beirut – sur la Blogothèque.
Bonne écoute…
BEIRUT : on dirait des vieilles chansons de marin 😉 Accompagnement minimaliste, c’est pas trop mon truc à vrai dire -la mer est loin d’ici 😉 -mais je comprends qu’on puisse y être sensible. A vrai dire, à minuit devant un verre de rhum ana sua bar adéquat, ça pourrait me plaire 🙂 !
TIM BUCKLEY : un bon groove, une chouette ligne de basse !
L’album est assez orienté vers cet esprit très folk, et sur la longueur du disque c’est vraiment très bon ! Le coté vieilles chansons (de marin) est voulu !
Ce matin, j’ai écouté Between the Buttons avant de partir installer un Mac tout neuf chez ma soeur -perdue qu’elle était…-. Un double B, donc, et un de mes albums préférés des Stones, aussi bizarre que ça puisse paraître -il n’a pas la meilleure des réputations, en effet-. Pour moi, avec les Kinks, c’est ce qu’il y a de plus proche de l’idée que je me fais du Swinging London, avec aussi le film « Blow Up » d’Antonioni, inoubliable…
Oui, mais pour le moment j’en suis encore au B, le temps d’arriver à la lettre R, ça sera le printemps ! 🙂 Et je n’ai pas encore cet album, en effet plus que bon, mais assez difficile à trouver en vinyle.
Sinon, Tim Buckley et Beirut, tu en penses quoi ? 😉
J’aime bien ton blog.
Merci l’ami ! 😉