de l’usage du sample.

Un Sample, un tube.

Sans original, pas de copie, sans Isaac Hayes, pas de Glory Box de Portishead.
Vous connaissez tous ce titre de Portishead, son beat moite, sa langueur et la voix de Beth Gibbons : piqûre de rappel.

Mais à l’origine, c’était ça :

Il n’est pas question ici de trancher sur quelle est la meilleure version. De toute manière, c’est un peu le principe du sample, reprendre un boucle, une sonorité, une mélodie et en faire autre chose. Ici, dans cet exemple,  le titre de Portishead et ce sample du titre de Isaac Hayes sont tellement liés qu’il ne peut que faire oublier l’original. Et le pire c’est que toute nouvelle utilisation de ce sample va faire passer la nouvelle version pour un plagiat du Glory Box de Portishead.

La preuve en image et son ici :

Qui connait Alessia Cara ? Sans doute pas grand monde. Et se faire connaitre en reprenant ce sample, même si la référence à l’original et Isaac Hayes est encore plus évidente, c’est quand même très casse gueule. Vous ne trouvez pas ? Un mérite cependant, se faire interroger les fans de Portishead sur l’origine de Glory Box, rendre à Isaac Hayes ce qui est à Isaac Hayes. Ensuite à chacun de se faire son opinion sur les différentes versions. Et l’autre question qui agite le monde de la musique, création ou pas ? La musique est un éternel recyclage !

PS : je vais avouer ici quelque chose, cet article m’a été inspiré par un « ami » Facebook (Renaud Oualid, si tu me lis…). Tout comme lui, je connais et j’aime beaucoup Portishead. Et tout comme lui, je ne savais pas que Glory Box était un sample d’un titre de Isaac Hayes (et pourtant je connais et j’aime beaucoup Isaac Hayes). On en apprend tous les jours.

2 commentaires sur “de l’usage du sample.

    1. J’ai écouté ! L’original est sympa, la version de Eminem aussi ! Quant à Saez, c’est pas mal. En même temps, j’avoue ne pas vraiment connaitre Saez !

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