E comme…
-
Eyeless in Gaza - Drumming The Beating Heart
-
Emerson Lake & Palmer - Brain Salad Surgery
Le hasard… Pas de Ergo Sum, et pourtant, c’était sans aucun doute ma trouvaille de 2015. Mais un bon vieux ELP, avec le virtuose mégalomane du clavier Keith Emerson et un duo anglais Eyeless In Gaza.
Bon, est-il nécessaire de revenir sur ELP, sa musique progressive inspirée de musique classique, l’égo énorme de Keith Emerson, l’exemple parfait de ce que la musique progressive anglaise a fait vomir les Punk (avec Yes). Et pourtant, j’aime ça ! Comme quelques madeleines de souvenirs musicaux, que même nos parents pouvaient trouver ça, comment dire, presque de la musique !
Eyeless In Gaza, c’est autre chose. On est en pleine période post punk, et le groupe pourrait revendiquer une filiation avec Joy Division – une noirceur évidente de la musique et des textes (pour ce que j’arrive à en comprendre), mais aussi certaines passerelles avec Robert Wyatt et même Talk Talk (période minimaliste expérimentale). Gothique (un peu) et acétique, même certaines sonorités années 80 ne défigurent pas ce disque.
Pour être totalement honnête, j’ai quand même eu un peu de mal à aller jusqu’au bout du ELP (dont la pochette dessinée par Giger est superbe).
Neil Like Calm – Eyeless In Gaza
Ah, c’est marrant, ça me fait penser à Dépêche Mode beaucoup plus qu’à Joy Division –la voix est trop claire et trop lyrique, et ça manque d’urgence pour ressembler à du Joy Division, à mon sens-. Après, ça s’écoute agréablement quand même 😉 !
Ça manque d’Eagles, dans tes « E » 😀 !
Que veux-tu, c’est la règle ! J’avais du Echo & The Bunnymen, du Brian Eno, du Steve Earle, et même un album de The Eagles…
Bon, pour la filiation avec Joy Division, c’est en effet assez mince, mais c’est ce que j’ai pensé en ré-écoutant l’album ce matin… Après, c’est vrai que Dépêche Mode, ça peut le faire aussi !