Little Girl : The Blues Breakers
Cette pochette a une petite histoire. Voyez-vous, le type avec le journal dans les mains à un nom, Éric Clapton. C’est avec ce disque qu’il va exploser, c’est ce disque qui va lui donner son surnom Clapton is God… Mais pourquoi ce journal dans les mains ? Ben, en fait, Clapton, à ce moment là, il fait la gueule. Il a froid, le photographe prends trop de temps à faire la photo. Alors pour montrer sa bouderie, il prend un journal et ostensiblement, il ignore délibérément le photographe, en lisant le journal. Et c’est cette photo qui sera choisie pour la pochette de l’album. Et c’est cette photo qui fera aussi la réputation de Clapton et celle de l’album, sans parler bien sur de la musique, énorme. Et d’ailleurs, l’album qui n’a pas vraiment de titre sera surnommé Beano, titre de la revue que Clapton est en train de lire.
Bonne écoute.
Album phénoménal, le premier d’une trilogie fameuse, composée, donc, du présent Beano, puis de « A hard road », avec le non mins brillant Peter Green à la place de Slowhand Clapton, et, enfin, « Crusade », avec Mick Taylor -mon préféré des trois guitaristes-. John Mayall avait le chic de s’entourer des instrumentistes les plus brillants et de les mettre en valeur de fort belle manière !
Rien à ajouter…
Ahahaha énorme cette anecdote ! 😀 Je ne la connaissais pas, merci 😉
Il y a plein d’histoires à raconter autour des disques ! 😉
J’imagine 😉
J’ai sans aucun doute de quoi raconter à chaque chronique.