Résumé d’une longue journée de vide-greniers !

Mais pas comme chineur itinérant !

Voilà ce que c’est de faire un vide-greniers avec son beau-père. On se lève avant l’aube, on boit un café vite fait bien fait, on fait la route avec la remorque derrière, chargée à bloc de trucs et de machins, on fait aussi gaffe aux « gendarmes couchés » sur le trajet, histoire de ne pas la perdre, la remorque. On fait file d’attente pendant un bonne ½ heure avant de pouvoir s’installer, détacher la remorque, aller garer la voiture et commencer à déballer et essayer de mettre un peu d’ordre et de logique dans le foutoir. Et tout ça pour essayer de vendre 3 ou 4 machins ou trucs. De s’apercevoir d’ailleurs en fin de journée qu’on a carrément oublié d’ouvrir 3 ou 4 cartons et que forcément, personne n’a pu voir leur contenu (et c’est peut-être aussi bien).

Et puis, il y a les clients, les ordinaires, les promeneurs, les matinaux qui cherchent – des téléphones portables, des outils – perceuses, visseuses, scie électrique – et les bizarres avec des histoires à raconter, les un peu collants et ceux qui partagent des anecdotes. On a pas vraiment fait fortune ce dimanche, mais c’était quand même sympa. Il y a quand même une leçon à retenir. Comme vendeur, c’est sans doute préférable de s’inscrire dans un petit (ou moyen) vide-greniers. Moins de vendeurs, et forcément moins de concurrence. Mais bon, c’est la dure loi des vide-greniers !

J’avais quand même apporté une petite dizaine de vinyles à vendre, des doublons et des disques qui ne m’emballaient pas vraiment. J’ai réussi à en vendre – pas cher du tout – 3, pas plus. Il y a fait aussi de la concurrence mais j’y reviendrai et puis, je n’avais pas de raretés dans cette petite pile, il faut bien l’avouer.

Discussion sympa avec celui qui m’a acheté le Gérard Manset. Il avait bossé comme journaliste débutant à Rock & Folk période Paringeaux et Kœchlin avant le rachat du magazine par les éditions Larivière ! Il est resté 1 an seulement, et n’a pas eu envie de suivre la nouvelle rédaction. Et bien sur comme bizutage, Philippe Paringeaux qui l’envoi comme premier « reportage » faire une interview de Manset !!! On imagine le stress du débutant, surtout que Manset, à cette époque, c’était comme un totem !

Et moi alors ? Donc, bref, j’ai pu chiner et même constat que le weekend dernier – gros vide-greniers, et pour les disques, 99% des bacs chez des brocanteurs pro et presque rien chez les particuliers. Et bien sur les prix qui vont souvent avec, excessifs et pas toujours justifiés. Moi, j’ai juste acheté 2 disques, Le Echo & The Bunnymen chez un particulier et le second, Papa John Creach chez une brocanteuse qui avait quelques disques dans un bacs ! M’en suis tiré pour 7€ en tout !


Papa John Creach
, le disque le moins cher du petit bac de la brocanteuse pro (elle avait regardé les prix sur internet, c’est une pro – un Led Zeppelin à 20€ mais il est à 80 sur internet mon brave). Mais bon, avec ses faux airs de Huggy les bons tuyaux, un violoniste qui a joué avec Jefferson Airplane, c’est surement très sympa à écouter. Et la pochette donne envie de jeter une oreille attentive (ça sera fait après un petit nettoyage, mais pour le moment j’ai un peu procrastiné) et il y a du beau monde qui participe à l’album, dont des membres du Jefferson Airplane.

papa john creach
Pochette intérieure de l’album.



Echo & The Bunnymen
, c’est de l’excellent rock new-wave, et j’ai trouvé le disque pour 2€ dans le bac d’un particulier qui avait échappé à mon oeil lors de mon premier tour du vide-greniers !

Voila donc, petite récolte, mais pas bien grave, le but maintenant, ce n’est plus la quantité, mais juste se faire plaisir et ne pas payer cher ! Et puis, journée épuisante il faut l’avouer. Je ne ferais pas ça tous les dimanches.