Vite fait, bien fait, revue de disques.

C’est bien beau de présenter chaque semaine des disques dénichés dans des vide-greniers ou ailleurs. Mais bon, au bout du compte, il en reste quoi !
Il y a les disques qui vous vrillent les oreilles, et puis ceux qui s’impriment durablement dans le cortex. Et c’est cette incertitude qui fait le sel de la fouille des cartons de vide-greniers ou des bacs des disquaires d’occasions.

Comme il faut bien commencer, je m’en vais vous relater mes vrillages d’oreilles et mes impressions durables. Mais, je vais être clair, ça va être du concis, trois ou quatre lignes, guère plus. Et comme il faut bien commencer un jour, on va démarrer avec le dimanche dernier, celui du mistral glacial… C’est parti !

Big Audio Dynamite. Groupe fondé par Mick Jones, guitariste et chanteur des Clash, après son éviction du groupe. Et autant être clair, je n’ai pas vraiment retrouvé l’énergie punk chez BAD. Une musique plutôt agréable, mais un poil trop lisse. Pas grand chose à dire de plus, pas un vrillage d’oreilles, c’est sur, mais pas la grande extase non plus.

 

Deux grands du Jazz, avec Lester Young, inspirateur du BeBop et Nat King Cole, plus mainstream. Et un disque agréable, qui swingue pas mal. Mais pas vraiment de folie, un jazz très classique en fait. Mais difficile d’attendre plus. Deux géants, mais, pas de sommet musical.

 

Xenakis et Messian. La musique contemporaine dans ce qu’elle a de plus grand ! La voix comme fil conducteur de ces deux compositeurs dans ce disque. J’avais un peu d’appréhension en posant le disque sur la platine, mais, en fait, j’ai adoré ce disque. C’est beau, exigeant certes, mais totalement accessible. Il faut simplement écouter et se laisser convaincre. Du grand art.

 

Linton K Johnson, activiste, poète, musicien, critique reggae. Et un premier album fort, engagé. Une rythmique sub, lourde sur lesquels LK Johnson clame ses poèmes d’une voix grave et très rythmé. Un très grand disque !

 

Bon, pour être clair, ce n’est pas le disque de rock n roll du siècle. C’est pas mal, c’est sympa, mais pas assez de folie. En gros, la pochette et l’aspect barré de Preacher Jack ne se retrouve pas dans les titres de ce disque. C’est même parfois un poil trop country (bon, le rock n roll c’est aussi de la country jouée un peu plus vite, pour simplifier un peu… beaucoup). Bref, relative déception, je m’attendais à bien plus fou, plus déjanté. Mais j’aime bien quand même… Et il a fallu attendre le dernier titre du disque pour que ça dépote, dommage, un poil trop tard.

Grande dame, grande voix du blues et de la folk ! Bob Dylan ne s’est pas caché de son admiration pour Odetta ! Bref, incontournable ! Et ce double album, enregistré lors de deux concerts est la preuve de la classe de la dame ! Petit bémol, deux disques à la suite, c’est un peu longuet ! Une certaine monotonie, liée au style voix guitare…