Below, c’est du Doom Métal qui me sort de ma zone de confort.
Below – Upon a Pale Horse (Metal Blade Records, 2017. Doom Metal).
Ah, le doom metal. Ce doux élixir sonore capable de transformer une journée ensoleillée en une introspection existentielle sur la futilité de l’existence. Dimanche 18 mai, lors de mon pèlerinage annuel au vide-greniers du coin (là où la poussière rencontre le désespoir), je suis tombé sur un jeune geek métalleux. Un spécimen fascinant, arborant probablement un T-shirt noir décoré d’un logo illisible, garantissant son expertise musicale.
Après une conversation passionnante (lire : un échange de regards vides ponctué de quelques grognements), j’ai acquis un album de Below, un groupe suédois qui semble avoir pour mission de rendre la joie obsolète. La pochette ? Classique : des gars posant dans une forêt sombre, probablement à la recherche de leur volonté de vivre. J’imagine la scène : « Hé, si on avait l’air menaçant mais légèrement perdus ? » Succès garanti.


À l’écoute : surprise, ça s’écoute. Pas de quoi révolutionner l’univers musical, mais assez pour ne pas vouloir fuir à toutes jambes. Un petit passage acoustique presque folk vient même s’incruster, comme s’ils avaient oublié qu’ils faisaient du doom. Puis, évidemment, retour à la lourdeur sonore, histoire de rappeler qu’ici, on n’est pas là pour rigoler (sauf moi, manifestement).
En conclusion, est-ce que ça m’a bouleversé ? Non. Est-ce que c’est mauvais ? Pas assez pour que je jette mon lecteur par la fenêtre. Est-ce que je vais plonger tête la première dans l’océan sombre du métal ? Pas vraiment. Mais au moins, j’ai vécu l’expérience. Et les témoins de Jéhovah, eux, n’en sont pas encore remis.
Je ne connais pas du tout mais sympa de trouver ce genre de disques en vide-greniers quand même !!
C’est bien aussi d’explorer d’autres styles 😉
Salut l’ami. Oui, il faut être curieux, parce que sinon, on rentre bredouille plus souvent ! Sortir des sentiers battus déjà et aussi explorer des univers musicaux qu’on n’a pas l’habitude de parcourir. Et j’ai bien aimé ce disque (groupe totalement inconnu pour moi aussi). Et en plus, c’est le seul album déniché en 5 vide-greniers.
😉 À bientôt.
Ah ça, c’est sûr que ça doit te changer de tes expériences folkloriques ou de tes délires free-jazz ! Pour ma part, je préfère assez nettement ça, mais c’est essentiellement parce que j’ai peu d’appétence pour les musiques folkloriques et encore moins pour le free-jazz, auquel je ne comprends rien 😉 !
Hello ! Et en plus j’ai bien apprécié l’expérience ! Effectivement pas au point de me précipiter pour d’autres albums, mais qui sait au hasard des chines de vide-greniers, pourquoi pas. Pas vraiment non plus le genre d’albums qu’on trouve le plus facilement. Pour tout dire, ce dimanche, sur 5 vide-greniers je n’ai vu des vinyles que sur 2 et je crois que dans les rares bacs j’ai vu plus de Julio Iglesias que dans toute ma vie. 🙂
Sinon, petit bémol, en écoutant des extraits sur Youtube avant de rentrer hier, j’ai entendu ce petit extrait guitare folk que je ne retrouve pas entièrement sur l’album, juste quelques secondes, ça m’avait paru plus long. Peut-être une version différente. Cela étant, j’ai bien aimé cette découverte musicale.