Dernières trouvailles ou, Je suis un vrai collectionneur, chapitre 3

Donc, oui, je suis un collectionneur. La preuve ?

Mon précédent article sur mes trouvailles vinylesques date du 11 mai. J’avais même dit que j’allais peut-être faire une pause. En fait, non, c’est impossible. Tiens, jeudi dernier (29 mai, ascension), j’avais décidé de ne pas me lever pour chiner. Mais une force invisible m’a fait me lever et partir sur les routes ! Ben oui. Si ce n’est pas de la collectionnite aiguë, c’est bien imité. Une autre preuve ? Le 21 avril, je passais la barre symbolique des 1000 albums. Aujourd’hui, 1046, un mois plus tard seulement ! Me faut une autre étagère 🙂

Bon, on va récapituler un peu depuis ce 11 mai.

Pour commencer :

1. The Beatles First (encore une compilation des Beatles)
2. Sammy Price/Blues and Boogies
3. Joan Jett/Bad Reputation
4. Une compilation Rock des années 67
5. Pink Floyd – Obsured by clouds
6. IAM/Revoir un printemps
7. The Beatles/Rubber soul
8. Michael Viner – Incredible Bongo Band/Bong Rock
9. Cream/Best of Cream
10. Jukka Tolonen/Tolonen!
11. Daniel Paul/Regulus
12. The Doors/Alive, she cried
13. Marquis de Sade/Rue de Siam
14. Fleetwood Mac/Tusk
15. Eric Burdon + Animals
16. Aldo Romano/Il piacere

Et demain dimanche, je vais remettre ça !
Je vais être aussi un poil paresseux, alors pour les photos, suivez ce lien : Vinyles collection

Pour continuer, il y a encore un bon nombre de ces disques qui ne sont pas passés sur ma platine. Quant au rangement, c’est pas encore fait, plus de place, il faut que je file chez Ikea® 🙂

Quand même, quelques avis rapides sur mes dernières écoutes, avant des articles plus détaillés.

Joan Jett, du rock sans trop d’inventivité. Aldo Romano, du Jazz d’une grand classe (avec quand même Michel Portal comme accompagnateur).

L’album des Doors, pour la petite histoire, je l’ai déniché jeudi dans un bac, sans aucune pochette, entre deux disques. J’ai fouillé tout le bac, en vain, pas de pochette orpheline. Je demande donc au vendeur combien il en veut, il me dit 3 ou 4 €. je repose donc le disque en lui disant, il n’y a aucune pochette, à ce prix, je ne prends pas ! Bien sur c’est un gros mensonge, mais je tente ma chance ! Il me demande donc, vous m’en donnez combien ? 0,50 cents, pas plus !!! Grimace, hésitation, et puis il cède ! Et je fais une bonne affaire, surtout qu’en dépit de l’absence de pochette, la galette est en excellent état ! Mon fils m’a dit que j’avais été un peu vache avec le vendeur ! Certes… mais c’est la règle du jeu, non ?
Pas d’anecdotes sur les disques qui suivent, mais juste une petite citation comme ça.

Jukka Tolonen est un guitariste finlandais, et ça donne un magnifique album de blues rock psychédélique. Pas si courant de trouver ce type d’artistes en vide-greniers. Comme quoi tout arrive ! Du RAP, c’est plutôt rare déjà que j’en achète, et surtout d’en trouver en vide-greniers. Pour être honnête, ce genre musical est loin d’être ma tasse de thé. En dehors d’un groupe comme The Beastie Boys (RAP fou furieux et New-York, ça donne un cocktail explosif, mais que je n’ai toujours pas trouvé autrement qu’en CD), je n’écoute pas de RAP. Mais cette fois, un triple album d’IAM, pour 1€, et en bon état, je me devais quand même de le prendre. Surtout que c’est plutôt rare, et cher. J’ai écouté, pour le moment, le premier disque, et c’est plutôt pas mal. mais en toute honnêteté c’est assez loin de la fureur des Beastie Boys. En même temps, la comparaison n’est sans doute pas pertinente du tout. Je vais poursuivre avec la trouvouille du jour. Non, il n’y a pas de faute d’orthographe. Le mot est un mélange de deux mots, et tous les chineurs doivent le connaître. Mélange de trouvaille  et merdouille. Et le gagnant c’est le disque d’un certain Daniel Paul. Mais alors, pourquoi l’acheter ? Déjà pour une pochette qui peut intriguer et pour des titres de compositions qui donnent une impression de musique contemporaine. Et au bout de l’écoute, l’ennui avec un jazz électro mollasson. On ne gagne pas à tous les coups !

On va finir avec une chouette trouvaille et une bonne affaire. Le disque de l’Incredible Bongo Band, Bongo Rock. Déjà c’est un disque plutôt recherché par les amateurs et souvent assez cher. Certains sur le forum de La Galette ne l’ont pas encore trouvé, et pourtant, ils chinent depuis plus de 15 ans. Et moi, ce matin, un samedi, dans un gros vide-greniers (au moins 200 exposants), dans le bac d’un vendeur qui se prend pour un disquaire (ou tout est à plus de 10€ avec des sommets à 25€ pour des disques vus et revus pour la plupart), je trouve ce disque, à 10€. Et je le laisse ! Faut pas abuser ! Je rentre donc bredouille ce jour là de ce vide-greniers. Sauf que sur le parcours du retour, à peine 3 km plus loin, un autre vide-greniers, 10 stands tout au plus, forcément minable, non ? Je décide quand même d’y faire une halte rapide, certain de ne rien trouver. Et j’en suis reparti avec le Best Of des Cream, le Rubber Soul des Beatles, l’album de Jukka Tolonen et le Bongo Rock, pour 1€ le disque. Le Bongo Rock, deux fois dans la matinée alors que certains lui courent après depuis 15 ans. Bref, ce samedi matin fut une belle récolte. Le lendemain dimanche, je n’ai ramassé que la trouvouille ! 😉

J’avais bien fait de provoquer ma chance ce jour là. Et Bongo Rock, c’est funk et percutant ! Ça fait se remuer les pieds et le popotin ! J’aime bien