Deux facettes de Michel Portal.
Un passage ce matin chez le disquaire d’Aix en Provence (Music & Movies) et une fouille dans les bacs de vinyles pour le disque coup de cœur à acheter. Je fouille et je tombe sur le disque que je ne cherche pas mais qui j’avais envie de réécouter ! Et cette fois, deux disques (et pour 10€ pièce). Le premier que j’ai sorti du bac de musique « classique », c’est Boulez – Domaines, dirigé par Diego Masson avec, ce qui a éveillé mon intérêt, Michel Portal à la clarinette solo. J’ai quand même reposé le disque pour aller fouiller les autres bacs. Au bout de la fouille, dans les Bacs de « Pop/Rock » Française, un album de Miossec, à prix très raisonnable ! Mon choix était fait. Mais je n’avais pas fouillé encore les bacs de Jazz. Je me penche sur le premier et je tombe au bout de 4 ou 5 galettes sur l’album Men’s Land de Michel Portal ! Boum ! 10,90 €, pour cette réédition de 2016 (d’un album paru 30 ans auparavant). Portal dans Boulez et Portal dans lui-même ! J’ai donc reposé le Miossec dans son bac, ça sera pour une prochaine fois. J’avoue beaucoup aimer Portal autant dans son free Jazz de haute volée, dans ses musiques de films également et dans le Classique (Brahms, Messian et Boulez). J’avais d’ailleurs eu l’occasion de l’entendre dans Messian au Festival de la Roque d’Anthéron. Magique. Je n’ai pas encore posé les albums sur la platine, mais demain, ils vont « enchanter » mais aussi déboussoler mes oreilles ! Déboussoler parce que, dans des genres très différents le Free Jazz (aux inspiration parfois méditerranéennes) de Portal et la musique Contemporaine de Boulez peuvent être difficile d’accès. Mais Michel Portal à le talent de se glisser dans tous ces univers musicaux très différents.