en attendant la fin de l’alerte…
Que dire, que faire devant le spectacle qui s’offre à nos yeux. Ce matin, quelques courses au supermarché, pour nous et par la même occasion pour ma maman qui ne peut pas sortir. Rayons pâtes, conserves, œufs, PQ et Sopalin, litières pour chats entièrement vidés et j’en passe. Ils ont peur de quoi, de ne plus pouvoir s’essayer le cul ? Pareil pour les stations service prises d’assaut ! Bande de moutons, bande de crétins.
Mon disquaire Aixois n’étant pas un commerce essentiel, j’espère pour lui qu’il sortira de cette crise sans trop de dégâts. En attendant, je vais chiner dans mes rayonnages, peut-être faire un tri, mettre des disques de coté pour les revendre quand la vie reprendra son chemin normal, reposer sur la platine des albums que j’avais un peu oublié et puis, petit défi, une vidéo (presque) quotidienne sur un album, rare, pas rare, classique ou expérimental, sage ou barré… Il n’y aura sans doute pas de nouvelles trouvailles de vide-greniers ou de ressourcerie avant un bon moment. Et commander sur le net risque d’être plutôt aléatoire.
Laurette est à la maison. Auxiliaire de Puériculture, et donc crèche fermée. Marion ronge son frein, elle venait d’être contactée et choisie pour un travail dans une boulangerie/snack, mais le commerce étant situé dans un grand centre commercial à Marseille, il va fermer comme les autres. Et moi, et moi, mon boulot d’AESH, pour aider un jeune scolaire en situation de handicap est reporté à mai, ou juin, sans plus de précision, et ce que je peux en dire,c ‘est que ce n’est pas du au coronavirus, l’annonce m’ayant été faite il y a déjà plus de 15 jours. Bref, pas de contrat signé, pas de certitude quant à une date d’embauche, je crois que je vais tenter de ternir jusqu’à la retraite au mois de novembre ! Vous voyez, la vie est belle !