Encore, encore des disques !
Hier, mardi, je passe à la ressourcerie, celle qui fait qu’en réalité, les vide-greniers me permettent de patienter entre deux ou trois visites la-bas, à « ma » ressourcerie. Et pourtant la journée n’avait pas bien commencé. En voulant écouter l’album de Téléphone déniché au vide-greniers de dimanche, le bouton de volume de l’Ampli Scott reste bloqué ! Rien à faire pour le faire tourner ! Au bout de plusieurs minutes d’angoisse, j’arrive à le faire tourner. Mais le mouvement n’est pas fluide, il y a un cliquetis et quand je pose l’album sur la platine, c’est la catastrophe. Voile à zéro et son à fond sur l’enceinte de droite ! Et quand je monte le volume, ça baisse avant de remonter, pas de son à gauche ou à droite, avant d’être enfin convenable ! Bref, la grosse catastrophe ! Et comme l’ampli accuse son âge (fin des années 70), le faire réparer devient une gageure, le plus compliqué étant de trouver ou le faire réparer ! Bref, pour le moment il fonctionne encore, mais pour combien de temps ! C’est un peu la loi des séries, mon Luxman qui décide de ne plus fonctionner en sélection phono sauf à appuyer toutes les 5 minutes pour retrouver le son dans les deux enceintes (au lieu du son d’un coté et d’insupportables grésillements de l’autre coté) et maintenant le Scott. C’était trop beau pour durer ! Bon, et la Ressourcerie alors ? J’y arrive.
Il est 15h30, il pleut, je sors d’une réunion Pôle Emploi, j’ai une envie de me changer les idées et je prends donc la direction de Venelles et de la Ressourcerie. J’arrive et je vois sur le comptoir une grosse pile de disques et deux sacs pleins au sol. Personne à coté, je passe devant et je vais voir dans les bacs. Je commence à fouiller et du coin de l’œil je vois un des membres de l’équipe de la ressourcerie arriver. Je vais donc vers lui, et lui demande si les disques viennent d’arriver et si je peux les regarder ? Pas de problème. Il emmène les deux sacs, il n’y a que du classique et il sait qu’il n’arrivera pas à les vendre. Bref je regarde et je sors les dix albums ci-dessus. Que du beau, que du bon. Le Duke Ellington est une bombe, énorme, l’extrait ci-dessus en exemple. Le Beatles N°1 est un original pressage français mono de 1964 (voir ici), l’album de Vladimir Vissotsky (pochette rouge) est une bonne surprise, rare et chère ! Je vais voir, selon l’état, et si j’adhère ou pas au contenu, mais il pourrait me financer une partie d’un nouvel ampli. Je n’attends que du bon avec le Coltrane, le Archie Shepp, le Nougaro, la compilation de blues (en haut à gauche), Le Miles Davis/Coltrane et le Memphis Slim. Bref, une chouette, très chouette récolte. Et j’ai laissé quelques galettes sympathiques, mais plus courantes (Higelin par exemple, Brassens) dans la pile des disques. De toute manière, je vais y retourner avant la fin de la semaine, on ne sait jamais, un autre arrivage !
Chouette, le Memphis Slim ! Personnellement, j’ai un peu de mal avec Nougaro, je n’ai jamais beaucoup accroché, sauf la très belle chanson « Le coq et la pendule ».
Il m’a fallu apprivoiser le Nougaro avant d’arriver à entre dans son univers. Le fait d’écouter et d’aimer le Jazz m’a beaucoup aidé ! Et puis quand tu as vécu à Toulouse (comme moi) tu es quand même obligé de jeter une oreille sur Nougaro.
Je ne connais pas le Duke Ellington mais l’extrait est alléchant.
Tu me donnes envie de réécouter le Nougaro : quatre faces de 33 tours à une bonne période avec une grande équipe (Eddy Louiss, Maurice Vander, Bernard Lubat…).
Il faut avouer que le Claude a su s’entourer d’une équipe de grande classe ! Et en public, ça doit donner ! Le Duke Ellington est épatant, d’une modernité folle !