How does it feel…

C’est la chanson du jour, voire du XXème siècle…

Sans doute autant, voire encore plus que Blowin’ in the wind, la chanson emblématique de Dylan. Sa longueur (plus de 6 minutes), le style et le texte ont fait de ce titre la chanson la plus influente de Bob Dylan et sans doute de l’histoire du rock. Il a avec ce titre bousculé certaines « conventions » de l’industrie du disque (et des radios, un titre ne devant pas durer plus de 3 minutes pour passer sur les ondes) ainsi que la manière d’écrire des textes… En résumé (rapide), Like a Rolling Stone n’est pas une chanson d’amour… Même si elle s’adresse à une femme…

Quand Bob Dylan a joué Like A Rolling Stone en 1965 sur la scène du festival folk de Newport, Bob Dylan se fait huer : l’ancien petit protégé de la folk joue avec une guitare électrique, et prend son premier virage rock. Il perd par la même occasion de nombreux fans.

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2 commentaires sur “How does it feel…

  1. Il me semble bien avoir aperçu Mike Bloomfield à la guitare -vérification faite : c’est bien lui- ! Excellent document vidéo ! Les sifflets semblent liés, selon Al Kooper, à la qualité désastreuse du son plus qu’à l’électrification d la chanson, et, surtout, à la brièveté du set de Dylan ce soir-là -20 minutes environ-.
    Evidemment, cette chanson est devenue mythique et fait partie des très grandes du XXème siècle, mais selon les sensibilités, on pourra la placer en première position comme en deuxième ou dixième -plutôt en dixième pour ma part 😉 – : il n’empêche que c’est, en effet, un monument, et un petit pan de l’histoire de la Rock-Music au sens large du terme.

    1. Il y a un mélange de plein de choses. La son pourri, la surprise pour une partie des fans, l’énervement en coulisse de vieilles barbes du folk (intégristes barbus 😉 ), d’une mise en place approximative, et du set trop court en effet… Il n’empêche, dans le milieu folk très conservateur de l’époque, Dylan a donné à ce moment, un grand coup de pied au cul du genre. La tournée anglaise qui a suivi a été aussi un moment énorme, avec les réactions du public (d’une partie du public) qui a conspué le « nouveau » Dylan. Le Bootleg Serie (Bob Dylan Live 1966) est incontournable pour comprendre ce qu’était la seconde révolution Dylan à l’époque. Le type qui traite Dylan de « Judas » Dylan qui lui répond « I don’t believe you… You’re a Liar » et Dylan qui se tourne vers le groupe (Kooper, Bloomfield…) et dit « Just play it fucking loud » avant de démarrer une version de Like a rolling stone d’anthologie… Bien sur le type qui a crié Judas aura beau jeu de dire ensuite qu’il a «  »interpelle Dylan pas à cause du Dylan électrique mais du son pourri… C’est quand même bien plus compliqué d-que ça. De nombreuses réactions du public (on peut en entendre et en voir dans le doc de Scorsese No Direction Home) montrent clairement que pour une partie du public, Dylan était un « traite ».

      Bon, quant au « classement » de la chanson, c’est en effet une question de sensibilité. Mais bon, je ne suis pas totalement objectif avec Dylan 🙂

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