La convention annuelle du disque à Salon de Provence !
J’ai quand même fait un vide-greniers ce matin ! Bilan totalement négatif, avec à peine quelques bacs de vinyles et uniquement des daubes ! L’ami Francis qui a fait le même, sans doute juste avant moi, m’a fait la même réflexion quand nous nous sommes retrouvés à Salon de Provence ! Hélas, c’est une constante qui semble se vérifier depuis le début de cette année 2018 ! À ce demander si ça vaut encore la peine de se lever le dimanche matin ! En même temps, il suffit d’une seule fois pour faire la récolte de l’année ! On verra bien dimanche prochain !
Et donc, après ce vide-greniers décevant, direction Salon de Provence et sa 29ème Convention du Disque. Comme toujours, la même salle et le même nombre d’exposants ! Assez curieusement, en dehors de Francis, je n’ai pas vu les autres copains chineurs habituels ! J’y suis arrivé vers 10h pour repartir deux heures plus tard ! Un petit tour de la salle pour regarder les stands, chercher aussi les connaissances, un bonjour à certains exposants que je connais et je plonge dans les bacs de disques ! En commençant par les petits prix ! De toute manière, le budget est de plus en plus limité, pas vraiment le moment de faire des folies. Sur les quatre disques achetés, l’un a couté 15€ et les trois autres, 5€ pièce. Je dois rajouter 7€ pour un paquet de 25 sous-pochettes blanches, indispensable quand elles manquent ou sont abimées dans les pochettes de disques dénichées en vide-greniers !
- J’ai démarré doucement et pour 5€ avec un album chez ECM de Charlie Haden/Jan Garbarek et Egbert Gismonti – Magico. Du Jazz Cool histoire de se reposer les oreilles et surtout de ne pas heurter les sensibilités familiales !
- Puis sur un autre stand, j’ai déniché à 5€ l’album de Serge Gainsbourg – L’homme à la tête de chou ! On le trouve plus généralement à 20, voire 25€ (vu sur un autre stand) ! Un premier pressage de 1976. Et les vendeurs, en toute honnêteté de préciser qu’il y a quelques petits craquements sur la face A ! Mais à ce prix, je n’ai pas résisté !
- Puis je suis retourné sur le premier stand. j’y avais repéré un album un poil plus cher (15€), celui de Alain Renaud (j’en ai parlé sur mon blog) Out of time. Les albums de cet artiste sont comme lui, rares !
- Pour finir, un album de Jazz, avec le pianiste Gil Evans et le saxophoniste Steve Lacy, pour Paris Blues, duo piano/saxophone ! Je suis déjà certain d’aimer ! 5€ aussi, mais avec un challenge à la noix, enlever les putains de coupures de presse collées sur la pochette par un gougnafier, sans doute un propriétaire précédent de cet album ! Y’a des gens aux goûts très douteux quand même.
Après, il y avait bien d’autres disques intéressants, mais j’ai préféré me restreindre. En discutant avec Francis et un autre collègue « chineur », on s’est posé la question sur les prix des disques. Je trouve que les prix sont souvent à la hausse (sauf si on cherche comme moi et Francis) dans les cartons et bacs à 1, 2 et 5€ ! Mais dans ce milieu de spécialiste, peu de chance de tomber sur des pépites dans les bacs à 1€ ! Mais Francis et le collègues trouvent que les prix sont plutôt à la baisse. En même temps, ils chinent depuis plus longtemps que moi. Un constat sur lequel nous sommes en accord, c’est que les vide-greniers sont devenus depuis quelques temps déjà des zones sinistrées pour la chasse aux vinyles ! C’est comme ça, il faudra s’y faire !
On verra bien si dimanche prochain je vais avoir envie de sortir ! Au moment de finir cet article, je me dis que je vais garder un peu d’argent pour aller faire un tour chez mon disquaire, ou pas ! Garder l’argent tout simplement ! Allez, à suivre !
Il n’y a pas que notre région qui est touchée. J’ai eu l’occasion cet été d’être à Lyon, et j’en ai profité pour visiter les puces du Canal, le 2iem marché aux puces en France avec plus de 600 exposants et un espace assez impressionnant. Il y a de tout et notamment des brocanteurs qui vendent, entre autres choses, des vinyles, et en grand nombre même, et les prix sont impressionnants, plus élevés qu’ici, sans qualité, d’ailleurs j’ai rien acheté!
C’est certain que certains brocanteurs professionnels proposent des disques parce que c’est « à la mode en ce moment » ! Et souvent, ils pensent que ça doit être cher, vu que « c’est à la mode et collector » ! Dans les derniers vide-greniers que j’ai fait, c’est chez des pros ou semi-pros que j’ai trouvé des disques ! Je pense que chez les particuliers, il ne reste plus que les trucs invendables, les pros ont tout raflé !
Paris Blues, ça doit être pas mal, et en plus ça doit plaire à tes chats……
Effectivement, les vide-greniers, zones sinistrées pour la chasse aux vinyles, c’est clair, de plus en plus de personnes intéressées, et j’en fais partie depuis 2 ou 3 ans maintenant, de plus en plus de concurrence, mais une chose est sûre, ce n’est pas moi qui ferais monter les prix, pas plus de 5€ max et encore il faut vraiment que ça me plaise.
Ce matin, balade dominicale avec mon épouse : Gréasque puis Cadolive puis Auriol c’est au dernier que j’ai trouvé 1 Keith Jarrett (Staircase), 1 Herbie Hancock (Mr Hands) et un Temptations (1990) celui-là pour les souvenirs de jeunesse.
Bonne semaine
Salut Gérard ! Et encore tu as trouvé des disques intéressants ! Herbie Hancock, pas mal ! Pour te dire, l’an dernier, en 2017, entre les vide-greniers et la ressourcerie de Venelles, j’ai eu quoi faire un TOP30 de mes trouvailles ! Il y avait de quoi ! Cette année, à la ressourcerie (tu connais on s’y est croisé), il n’y a plus rien de bien dans les 3 petits bacs de vinyles ! Et pour les vide-greniers, les gros chineurs comme certains que je connais bien depuis quelques temps déjà le disent aussi, que notre région est une zone sinistrée ! Bah, tant pis ! On fera avec cet état de fait !