Marathon Springsteen !
Monumental…
Comment qualifier autrement ce monument ? Ce coffret Springsteen, Live 1975/85, 5 disques, 10 faces copieuses et énormes ! Ce cher Bruce n’a sans aucun doute pas été surnommé The Boss pour rien. Ces concerts pouvaient s’éterniser jusqu’au bout de la nuit. Pas besoin d’une tourtel, juste une énergie énorme, portée par un groupe – le E Street Band – par une inspiration et une puissance sans faille. Il fallait donc bien ce coffret, somme de 10 années de tournées, de concert marathon. Tous les titres phares, et d’autres moins connus sont dans cette boite. Pas vraiment besoin d’autre chose, tout le meilleur (ou presque) de Bruce est dedans. Des titres envoyés comme des massues à un public qui connaît les textes par cœur, de temps en temps un moment de répit avant le coup de massue suivant. Il m’a fallu trois jours pour en venir à bout. Parce que c’est franchement inhumain de tenter d’écouter les cinq disques à la suite. C’est bon, mais c’est fort…
Tout est dedans, le meilleur de l’inspiration de Springsteen : Thunder Road, Adam Raised a Cain, Hungry Heart, Cadillac Ranch, Badlands, Darkness on the Edeg of the Town, Born in the USA, The River, The Promised Land, Born to Run…
Je l’ai payé plutôt cher ce coffret lors de ma dernière chine. Mais je ne pouvais pas le laisser… D’autant qu’il est en parfait état, et que, même si Springsteen n’a sans doute plus le même éclat, il reste quand même ce working class hero, ce marathonien et ce raconteur de l’Amérique hors pair…
Je ne suis qu’un profane, mais j’ai toujours adoré Born in the USA et surtout Streets of Philadelphia, magnifique…
Il faut avouer que c’est parfois un peu, comment dire, difficile à digérer, le Springsteen. Ça manque de nuances, mais il y a de très très bonnes chansons…
C’est marrant, j’ai toujours eu un peu de mal à accrocher… Mais il y a deux ou trois choses que je place très haut cependant : le double 33T « The river », et, surtout, la chanson « American skin : 41 shots », d’une intensité émotionnelle très puissante !
Pour moi, The River est sans doute son sommet ! Passionnant de bout en bout. J’aime aussi Nebraska, plus austère, presque Dylanien, ainsi que Darkness on the Edge of Town… Après, il y a des titres qui ressortent. Le coté marathonien m’impressionne, mais parfois m’a lassé.
J’ai par exemple un bootleg (vinyle) de Springsteen que j’ai du mal à écouter jusqu’au bout… Mais le coffret, par petites touches, c’est quand même assez monumental.