monodiques – araïk bartikian
Un son velouté et doux, comme une tristesse qui en émane, la sonorité de cet instrument arménien – le doudouk – est saisissante dès qu’elle s’élève. On a l’impression de ressentir la douleur et la tristesse du peuple arménien.
Forcément, quand je tombe sur ce genre d’album, il y a 2 jours, dans ma ressourcerie pourvoyeuse de quelques beaux albums, je ne peux qu’être à a fois intrigué et circonspect ! Et c’est un bel album que j’ai posé sur la platine. Araïk Bartikian, seul avec l’instrument : entre transpositions de « chants » traditionnels arméniens, sacrés (transpositions de liturgies), populaires, compositions contemporaine et improvisations, en fait c’est une musique ni triste ni gaie, mais les deux à la fois qui se déroule au fil de l’écoute de l’album. Une sonorité (un rêve) étrange et pénétrante, aérienne et terre à terre. Belle découverte.
Ton billet me fait penser, et ça n’a pas grand chose à voir, avec le dernier album d’André Manoukian « Apatride » que j’écoute de temps en temps…..
https://www.musicme.com/Andre-Manoukian/albums/Apatride-3770008707023.html
J’imagine en effet que c’est assez différent. 😉