musiiiiique !

Vous l’aurez compris, c’est la lettre i qui s’y colle cette fois. Logique après le H… Seul petit problème, c’est que le deal de départ ne concerne que les disques classés dans les rayons pop/rock/folk. Et à la lettre i, c’est un peu la misère ! Du coup le choix est plus que restreint avec seulement 4 albums. Donc, histoire de vraiment me faire plaisir, j’ai choisi de mettre au moins un titre de chacun des 4 albums :

• The Inmates – First Offence
• Iron Butterfly – In-A-Gadda-Da-Vida
• Les Innocents – Cent mètres au paradis
• IAM – Revoir un printemps

J’ai donc démarré par le morceau qui donne le titre à l’album de Iron Butterfly, In-A-Gadda-Da-Vida et ses 17 minutes. 17 minutes de rock psychédélique, un psychédélisme qui pourrait préfigurer le heavy-metal avec son rythme lourd et intense, un titre de bravoure, enregistré en une seule prise.
Pour continuer avec les chansons titres d’album, Cent mètres au paradis des Innocents a suivi après le titre d’Iron Butterfly. Pour tout dire, une sympathique balade pop, et franchement après les 17 minutes intenses de In-A-Da-Gadda-Vida, ça repose presque. C’est plutôt sympa et très plaisant. Une pop mélodique, bien troussée. J’ai même laissé filer la face du disque, juste pour ne pas couper le son immédiatement. Premier album du groupe, pas encore totalement abouti, mais prometteur pour ceux qui sont reconnus comme un très bon groupe de «french pop».
Ensuite, histoire de me remettre un peu de rock, le Garage Rock de The Inmates a redonné un peu de punch dans la maison. On retrouve l’esprit du Dr Feelgood dans le son de ce très bon groupe ! Et pour le coup, c’est l’album entier qui a tourné sur la platine.
Et pour finir, juste un titre cette fois, IAM – Revoir un printemps. Pour être franc, je ne suis pas un très grand fan de Hip-Hop et de RAP. Mais tomber sur un album (triple LP) de IAM en vide-greniers n’est pas une occasion à laisser passer. Et puis, IAM c’est quand même une image du RAP qui vole un peu plus haut. Et puis IAM, c’est la planète Mars(eille). À propos de planète marseillaise, je ne désespère pas de tomber un jour sur un album du Massilia Sound Système. Mais c’est loin d’être gagné. La seule fois que j’ai vu dans le bac d’un brocanteur un EP 12’, le prix de vente était astronomique, 110 euros !  Le IAM, c’est pas trop mal, à dose mesurée.

Voilà, pour accompagner au moment de l’écriture de cet article, beignets de courgettes, un verre de vin rouge de Touraine et une tranche de Comté AOP.