Une récolte classique
Un petit tour à Emmaüs Cabries cet après-midi, et une petite récolte de quelques disques. Pour 1€ pièce, pas bien risqué. Oh, pas grand chose d’extraordinaire, pas la récolte du siècle. Mais quelques jolis disques de musique classique – quasi neufs, ce qui ne gâte rien, et qui ajoute au plaisir d’écoute. Et puis un disque un peu risqué, juste à cause de son titre plutôt intriguant. Et comme pour le moment, je n’ai pas osé le déposer sur la platine, je n’en sais rien de plus.
Vous l’aurez sans doute deviné, mais le disque de Jean-Pierre Ferland à forcément attiré mon attention 😈. Rien que le titre et le graphisme de la pochette… Pour le reste, je sais que Ferland est québécois, qu’il semble avoir eu une assez longue carrière, mais c’est tout !
En tout cas, pas mécontent de ma récolte. Pour le moment, je n’ai écouté que le Neil Diamond en entier. Pour tout dire, c’est loin d’être un artiste que j’écoute. Il y a de belles choses sur ce disque (produit par Robbie Robertson, guitariste de The Band), mais aussi des douceurs un peu trop sucrées à mon goût !
Et en ce moment, la première face du Requiem Allemand de Brahms par Karajan est en train de se finir. C’est beau, très beau. Bien sur, on peut reprocher à ce requiem une certaine austérité, voire même un peu de « lourdeur ». Mais que c’est beau !
Bon, je vous cause du Ferland plus tard… ou pas !
Evidemment, Brahms, en bon protestant de l’Allemagne du nord, peut paraître d’une certaine germanité pour un français 🙂
Vu d’ici, où nous sommes bercés dans une culture largement ancrée dans l’espace rhénan -et où le protestantisme luthérien est encore fortement implanté-, c’est déjà moins évident 😉
Cela étant, Brahms n’est pas vraiment ma tasse de thé favorite, mais pour d’autres raisons et je lui reconnais de très grandes choses en musique de chambre, même si je goûte un peu moins ses symphonies, très belles mais un peu formelles et grises à mes oreilles.
Je dois avoir quelques œuvres de Brahms en CD (dont une autre version par Karajan du requiem allemand). Mais, ça doit être mon coté latin, j’ai quand même du mal avec Brahms.
Ah ouais, jolie récolte, en effet ! Le Requiem de Brahms dans cette version était le disque préféré du grand chef Arturo Toscanini, la star de ce monde durant la première moitié du 20ème siècle 🙂 C’est d’ailleurs, à mes oreilles, une oeuvre plus austère que lourd. Et puis quand même, Hans Hotter, à ce moment de sa carrière, c’est juste somptueux !!!
Je suis d’accord, austère est le mot juste. Même si c’est vrai qu’à une certaine époque, on a reproché à Brahms trop de « germanité » ! Il faut dire que quand Karajan a enregistré cette œuvre, c’était au sortir de la guerre. Et ce n’était pas simple pour lui, et pour tout ce qui était Allemand…
Mais de toute manière, ce requiem est beau.