Vinyles Collectionneur chapitre 1
Bon, suis-je un collectionneur de vinyles ? Peut-être ! Ou pas ! À vous de voir…
Bon, dimanche dernier, j’ai trouvé au milieu d’une pile de disques pas franchement intéressants, un album que j’aime par dessus tout, ou en tout cas énormément…
L.A.Woman des DOORS. Et je n’ai pas hésité avant de l’acheter, alors que je l’ai déjà. Et ça, c’est le syndrome du collectionneur. Pourtant, je ne me défini pas vraiment comme un collectionneur. Et pourtant, j’en suis un… Ouf…
En fait, la particularité du disque vinyle, c’est qu’il existe des éditions différentes. Premier pressage, second, voire troisième ou même encore plus de pressage s’il y a eu beaucoup de rééditions du disque. Pressage anglais, américain, français, allemand, hollandais, japonais, bref, chaque pays à son pressage et ses éditions. Il existe même, pour certains disques, certains artistes, des différences entre les contenus et les pochettes selon le pays. Totalement impossible par exemple de s’y retrouver entre les éditions US et Européennes des albums des Rolling Stones par exemple – pochettes différentes – tracklist également différente. Et bien sur toutes les particularités locales. Bien sur tout ça n’existe pas vraiment avec le CD et encore moins, voire plus du tout avec le téléchargement qu’il soit légal ou pas. Et c’est bien dommage, franchement. Et toutes ces différences vont donner une valeur (financière) différente à un album. Il est évident qu’une première édition (anglaise ou française) en mono d’un album des Beatles ne va pas avoir la même valeur que la dixième réédition du même album… Bref…
Alors, si en général, je ne fais pas vraiment gaffe à l’édition, et l’origine du pressage des albums, il faut quand même avouer que de plus en plus je regarde. Il faudra d’ailleurs que je vous narre l’aventure de l’album Beatles 1965 et de mon édition mono odéon etc… Donc, non, je ne suis pas un collectionneur, mais quand même, un peu !
Or donc, je vais vous montrer avec quelques photos le pourquoi de la chose, de la « collection« . Avec, justement le L.A.Woman des DOORS.
Deux éditions. Une française, une allemande.
La plus claire, l’édition française. D’ailleurs le logo grand prix académie Charles Cros est un indice.
Déjà, la différence saute aux yeux. La couleur des pochettes, les angles arrondis de l’édition française, et le nom du groupe en blanc. Et même le lettrage est différent.
Là encore des différences flagrantes, couleur, taille de la typo et positionnement différents. Ainsi que des inscriptions en plus.
Le Label (l’étiquette centrale) est aussi très différent entre les deux éditions. Et ça saute aux yeux.
Et là encore, on ne peut que constater les différences.
Voilà, tout ça va faire le sel d’un collectionneur. Bien sur, je n’en suis pas encore au point de rechercher toutes les éditions différentes de cet album, et pareil pour d’autres albums. Mais quand même. J’ai, par exemple, des éditions et rééditons différentes de certains albums de Bob Dylan (rééditions mono par exemple de ses 8 premiers albums dans un exceptionnel coffret de 8 vinyles). Et pour les Stones, c’est parfois le cas. Mais là, il faudrait un article entier… Et je suis très loin d’être un spécialiste…
En fait, pour chaque album vinyle, il y a des différences entre les éditions. Parfois, je ne prends pas tel ou tel album parce que je l’ai déjà. Mais parfois, il m’arrive de ne pas le laisser dans le carton. Mais j’avoue aussi que je ne suis pas assez connaisseur.
Alors : un collectionneur ? À votre avis ? Peut-être bien, même si plutôt raisonnable.
😉
J’adore aussi cet album ! Je l’ai en vinyle, en pressage français, mais sans la pochette jaune…
A.C.
Il faut que je fasse une mise à jour de l’article, j’ai un troisième exemplaire depuis dimanche dernier.
C’est incroyable, ces différences de typographie ! Un article nostalgique et passionnant, merci 😉
Et encore, je n’ai fait qu’effleurer la surface ! Il y a aussi des différences avec le son, selon les éditons.
Il y aura une suite de toute manière.