Dernières écoutes

Une revue des disques écoutés !

Brève revue, pas d’extrait, désolé.

  • Étienne Daho — La Notte, la notte… Une pochette reconnaissable et quasi mythique, la pâte d’un auteur dans les textes, et une pop électro vraiment très sympa. Aucun regret d’avoir acheté ce disque.
  • Capdevielle — Les enfants des ténèbres et les anges de la nuit. Qu’en dire ? Honnêtement, pas grand chose. J’ai souvent vu ce disque dans les cartons des vide-greniers, et jamais je ne l’avais acheté. J’ai fait cette exception dimanche dernier, et ça ne passe pas. Je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout de la face 1. Déjà la qualité de l’enregistrement est assez médiocre, tout semble, la musique, l’orchestration, en arrière plan, comme étouffé. Et la voix de Capdevielle n’a pas vraiment d’ampleur. Quant à la musique et aux textes, pas grand chose à en dire non plus. j’ai eu l’impression d’un sous Springsteen en bien moins rugueux et bien moins énergique. Une déception. J’aurais tenté le coup.
  • Alain Giroux — Here & there Blues. Déjà, sans conteste, un excellent guitariste. Une musique bluegrass, blues, picking et country. Sympathique, mais pas vraiment révolutionnaire. Un excellent interprète de genre, ça reste un disque sympathique.
  • Passport — earthborn. Un groupe de jazz-dock fusion, quelques accents de rock progressif. Plaisant.
  • Count Basie / Sarah Vaughan. Classique, très classique ! Une voix magnifique, celle de Sarah Vaughan, mais dans le registre des voix de chanteuses de jazz et de blues, Billie Holiday, avec ses brisures et ses imperfections reste et de loin la plus émouvante.
  • Daniel Humair — Triple hip trip. Un superbe album de jazz moderne par un musicien d’exception. Il a joué avec toutes les pointures du jazz US, sauf peut-être avec Sonny Rollins. Bel album. Très chouette album.
  • Marc Seberg — 83. Il est nécessaire de préciser que Marc Seberg est le nom du groupe (et pas celui d’une personne). De la new wave, originaire de Rennes, comme Étienne Daho. La « vague » du rock rennais a donné un groupe comme Marquis de Sade, qui reste une référence du rock français des années 80. Marc Seberg est issu du split de Marquis de Sade, et l’inspiration est évidente : la new wave anglaise de Joy Division, de The Cure. Et en même temps, il y a bien peu de différences entre la musique de Marquis de Sade et celle de Marc Seberg. Et l’écoute de ce disque, leur premier album m’a donné envie de réécouter les deux albums de Marc Seberg et de Marquis de Sade qui sont dans ma vinylethèque.
  • Jacques Bertin — jacques bertin. Chanteur, poète, une chanson française à texte. On est loin de la variété de l’époque (les années 60) et des yéyés qui sont arrivés. On est plus proche d’un Léo Ferré, la grandiloquence en moins. Un parcours à contre courant, et donc presque anonyme. Mais, j’aime bien ça. Les textes sont beaux et même si la musique est (très) loin d’être rock, sa sobriété est un joli écrin pour les mots de Jacques Bertin.
  • Ella Fitzgerald — en Europe. Superbe concert de 1960 à l’Olympia. Une voix là aussi exceptionnelle. Rien à dire, c’est swinguant et c’est beau ! Et une magnifique version de Summertime et un Mack The Knife d’anthologie, et un chef-d’œuvre de swing avec How High The Moon.
  • C’est tout pour cette fois, j’ai encore 13 album et deux coffrets à écouter. Et comme demain dimanche, vide-greniers… inutile de vous faire un dessin !

4 commentaires sur “Dernières écoutes

  1. Le vrai nom du gangster est Macheath, mais on le surnomme Mackie Messer -Max le surineur, en français-et je suis sûr de l’orthographe 😉
    Excellent choix pour le vinyle et sa déclinaison CD 😀 Depuis, il y plein d’autres chouettes versions qui sont parues, même si ça ne fait pas exactement partie du répertoire de base des grands maisons d’opéras. Pourtant, c’est assez facile d’écouter et, en matière de mise en scène, on peut assez facilement en faire des choses très variées mais toutes très chouettes : ça mérite largement d’être vu à l’opéra selon moi, et je ne m’en suis d’ailleurs pas privé 😀 !
    Je pense par ailleurs qu’une bonne connaissance le l’histoire agitée de l’Allemagne de l’entre-deux-guerres est un vrai plus pour comprendre cette atmosphère très particulière, et qu’une lecture du livret au préalable est indispensable, parce qu’il y a beaucoup de dialogues.

    1. Mea Culpa, c’est vrai ! Macheath en VO ! Le CD, je l’ai depuis assez longtemps, bien avant que je me remette aux vinyles. Et le vinyle, je ne l’ai déniché que deux ou trois ans en arrière. Le plus amusant, c’est que je ne l’ai jamais écouté, pour une raison tout bête. Les deux sous-pochettes dans lesquelles sont glissés les deux disques sont encore scellées ! En fait le vinyle est neuf et je n’ai jamais osé l’écouter. Et comme j’ai la version CD, ça m’arrange bien. J’étais ravi de l’avoir trouvé, j’aime beaucoup cette œuvre !

  2. La face 2 du J-P. Capdevielle est bien meilleure que la première ! Mais évidemment, si tu commences par le moins bon, ça peut être décevant 😉
    Daho : à cette date, si je ne m’abuse, c’est encore très électro-pop, non ? Mais j’aime bien les remake réorchestrés des chansons de cette époque 🙂
    Si tu as aimé le Mackie Messer de Fitzgerald, je te recommande d’écouter la vraie version de l’opéra de Kurt Weill « L’opéra de quatre sous », qui est pleine de gouaille et vraiment au-delà de toutes les adaptations -et les paroles de Bertold Brecht ont bien plus d’impact en allemand que dans n’importe quelle autre traduction-. Ici, par exemple, c’est lotte Kenya, la femme du compositeur, qui chante : https://www.youtube.com/watch?v=X7eO7MKEZAY Au demeurant, c’est tout l’opéra qui mérite d’être entendu !

    1. Ah, mais je suis trop discipliné, j’ai commencé par le début ! Bon, j’irai fait un tour sur la face 2 ! Mais je reste septique !

      Sinon, Mackie Messer, tu es sûr de l’orthographe ? 😀

      Allez, une petite image avant :

      L'opéra de 4 sous !

      Comme tu vois, j’ai déjà tout ce qu’il faut, la version vinyle et le CD, avec la bonne interprète. Et bien sur, c’est un opéra incontournable ! Et j’adore ! 😉

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