un Dimanche de pluie
- Des variations
- Une Girafe à la mer
- et un temps plutôt médiocre pour ne pas dire plus
Bon, il pleut ce matin, et cette nuit le département a été traversé par une tempête orageuse qui a causée de gros dégâts dans quelques communes. Bref, vous pouvez vous en douter, pas de vide-greniers en ce dimanche de pluie. Mais hier, je suis passé chez mon disquaire Aixois pour vite m’acheter un album que j’avais repéré quelques jours avant. Pour la petite histoire, j’avais commandé ce disque sur Amazon, fin du mois de septembre, en profitant d’un bon d’achat de 20€. Et ce mercredi 30 octobre, il n’était toujours pas en instance de livraison. C’est en achetant le
que j’ai vu l’album. En rentrant chez moi, mon sang n’a fait qu’un tour ! J’ai annulé la commande, et ce samedi 2 novembre, je suis passé, croisant les doigts pour qu’il y soit encore. Il y était encore.
Jacques Thollot – Quand le son devient aigu, jeter la girafe à la mer.
L’original de cet album date de 1971 et il coute un bras, voire deux. Mais la réédition par le Label Souffle Continu remets les pendules à l’heure, avec un superbe travail éditorial, livret de 16 pages, magnifiques photos, et pressage de qualité. Et un tarif qui ne nécessite pas d’hypothéquer sa moto (enfin la mienne).
Jacques Thollot est un batteur, et il a commencé très tôt, à 11 ans. Il a joué avec beaucoup de pointures du jazz, mais va très vite se tourner vers le free jazz, avec Jef Gilson, Don Cherry, Barney Wilen et bien d’autres.
Et quand il va composer son premier album, il va jouer de tous les instruments, certes peu nombreux : batterie, piano, percussions, orgue. Il va, en utilisant le re-recording, composer une partition entre jazz, délires psychédéliques et musique contemporaine, dans un collage sonore épatant.
Bref, j’ai adoré cet album, totalement bizarre et atypique, comme j’aime. C’est le second album que je trouve chez un disquaire. C’était à Montpellier. Ses autres albums autant en vinyles qu’au format CD sont de toute manière assez compliqués à dénicher. Mais j’ai le temps, rien n’est jamais pressé ! Ah, et puis j’ai aussi écouté les Variations Goldberg de Bach par Glen Gould (la seconde version).
Au moins, le titre de l’album est drôle, c’est déjà ça ! Les collages musicaux de l’extrait, ça va de « Carnage Visor » de The Cure à Keith Richards jeune jouant du piano bourré et demandant « Who do you think you are ? » à Mick Jagger, celui-ci faisant glisser des verres ± remplis sur le piano… En l’écoutant dans cette perspective, c’est plutôt pas mal d’ailleurs 😉 !