Le Sacre du Printemps !

Ce chef-d’œuvre est pour ce genre musical totalement incontournable ! Et moi, j’aime ! Scandaleux, puissant, moderne en 1913 et encore en 2014, inspiré, païen ! Une œuvre pleine de fureur et de romantisme, pleine de vie et de mort ! Un sacre, un sacrifice ! Une musique barbare en somme.

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La musique classique a quelque chose de magique en elle, c’est qu’une œuvre est sans cesse renouvelée selon l’orchestre et le chef d’orchestre ! Leonard Bernstein, puissant et romantique, Pierre Boulez froid et analytique et Stravinsky lui même, forcément authentique (même si pas obligatoirement le meilleur) ! Il faut, ce que j’ai fait une fois, écouter une interprétation et tout de suite une autre, et les différences vous sautent aux oreilles et vous transpercent… Pourtant, les notes sont normalement les mêmes ! Et elles le sont ! Mais plus lent, plus vif, plus clair, plus sombre, les visions des chefs d’orchestre se contredisent souvent, se rejoignent parfois ! Et l’ampleur de l’orchestre, la sonorité des instruments peut aussi faire la différence ! Bref, tout ça pour dire que pour bien entrer dans une œuvre musicale comme celle de Stravinsky par exemple, il est sans doute nécessaire d’en avoir plus d’une interprétation ! Mais en même temps rien n’est jamais obligatoire ! Le plaisir seul doit compter !

Allez, si je dois vous en recommander une, celle de Pierre Boulez, avec l’orchestre de Cleveland en 1970 chez CBS…

À titre d’information, j’ai en vinyle, deux versions de Pierre Boulez (dont celle de référence), une d’Alain Lombard et une autre de Bernstein, et en CD celle de Boulez et Cleveland, et une interprétation par Stravinsky en personne.

Ah, et puis, si vous appréciez le groupe Magma, vous devez vous dire que Stravinsky et son œuvre majeure ont été beaucoup dans l’inspiration de Christian Vander !

3 commentaires sur “Le Sacre du Printemps !

  1. Pour un sacre vraiment sauvage, on peut aussi se tourner vers la version très puissante de Vladimir Fedoseiev avec l’orchstre de la radio de Moscou -Emi, début des années 80- : ça dépote ! Autre sommet de sauvagerie : Antal Dorati chez Mercury, en super prise de son « Mercury Living Presence » !

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